Publié dans Société

Insécurité à Antsirabe - Une propriété attaquée, 15 millions d’ariary emportés

Publié le jeudi, 01 octobre 2020

 Dans la nuit du mercredi dernier, un gang composé de plusieurs individus armés a attaqué une propriété privée appartenant à un grossiste dans le quartier de Soamahatamana, à Antsirabe. Des coups de feu ont été entendus, histoire chez les assaillants d’intimider les voisins des victimes, et surtout les terroriser. Ils ont également lancé une volée de débris de pierre, ces objets qui sont transformés en de redoutables armes. Les cibles : des voisins des victimes ou autres curieux, qui ont tenté de regarder la scène depuis leurs maisons.    Les bandits ont fait la main basse sur une somme de 15 millions d’ariary, et ce, au prix d’un forcing sans précédent. Puisque l’endroit se trouve un peu en retrait du centre-ville, les assaillants ont pris leur temps pour dévaliser les locataires.

D’après la Gendarmerie, leur intrusion dans ladite propriété n’a pas été du tout facile. La porte d’accès principale s’avérait impossible à fractionner, sinon à manipuler. De guerre lasse, les bandits ont dû opter pour une autre solution : se frayer un passage par une fenêtre, pourtant située à l’étage. C’est dire comment la volonté des assaillants de ne pas reculer en aucun cas pour atteindre leur sale objectif. Mais là aussi, ils s’étaient heurtés au système de protection constitué par une grille de protection sur l’ouverture, et qu’ils ont dû l’enlever. Cependant, on ignore le nombre de ceux qui ont pénétré à l’intérieur, ni ceux qui sont restés à l’extérieur pour faire le guet. 

Certes, des voisins des victimes ont donné l’alerte. Mais les malfrats étaient déjà loin lorsque les Forces de l’ordre sont arrivées finalement sur les lieux. Septembre dernier était particulièrement marqué par la violence des bandits à Antsirabe. A part les récents faits, il y eut également l’attaque spectaculaire, associée à des viols, survenue à Antsoantany, ou encore l’assassinat d’un caissier de boutique de téléphone vers la première semaine du mois précédent.

Franck R.

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

A bout portant

AutoDiff