Publié dans Société

Collision spectaculaire à Ambatolaona - Un Sprinter se désintègre totalement, une dizaine de blessés graves

Publié le vendredi, 02 octobre 2020

Le sang a giclé, à la suite d’une collision spectaculaire, tôt hier matin sur la RN2, au niveau d’Ambatolaona. Bien que l’on ne signale aucun décès, le bilan fut pourtant lourd avec au moins dix blessés dont la plupart souffrant de multiples fractures, ou autres hématomes. Personne ne croira qu’il y a des survivants à en voir l’état des véhicules. En fait, l’un de ces derniers est un minibus Mercedes Sprinter d’une coopérative de transport. C’est lui qui a percuté de plein fouet une voiture garée sagement sur le côté de la chaussée. Le conducteur a dormi à l’intérieur, contexte du couvre-feu oblige. Depuis la veille, il a dû faire cette halte à Ambatolaona. Celui-ci figure sur la liste des blessés, assez graves. 
La majorité de ces derniers avait été évacuée soit au centre de santé à Manjakandriana, soit dans la Capitale, pour les cas les plus graves, selon la Gendarmerie d’Ambatolaona. Quant aux dégâts matériels, ils sont également lourds, comme il est évoqué plus haut
Le Sprinter assure la liaison entre Fénérive-Est et la Capitale qu’il devait rejoindre dans la matinée, hier. Son conducteur est pointé du doigt d’avoir adopté un style de conduite plein de négligence, situation aggravée par un excès de vitesse. « Avec la vitesse à laquelle le Sprinter était lancé, le chauffeur, à un moment donné, a perdu le contrôle. Après que le minibus a d’abord percuté un talus, il s’est déporté brutalement sur l’autre côté, pulvérisant ainsi au passage l’autre véhicule en stationnement », confie une source auprès de la Gendarmerie.
Bien que le conducteur du Sprinter ait été blessé, son état n’est pas à craindre. Du coup, la Gendarmerie l’a embarqué au poste à Ambatolaona où il fut placé en garde à vue. Quant au propriétaire du minibus, cette Force l’attend également, pour le besoin d’une enquête.
 Sans doute, il s’agit de l’un des plus graves accidents de circulation impliquant un véhicule
de transport enregistrés sur une route nationale, depuis que le pays a entamé son dé-confinement en relation avec la lutte contre la propagation du
coronavirus.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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