Publié dans Société

Arnaque - L’argent encaissé, les véhicules non livrés

Publié le lundi, 05 octobre 2020

22.000 euros. C’est la somme convenue entre deux particuliers malagasy  pour l’achat de deux voitures d’occasion en France. Les partenaires se connaissent et ont déjà fait affaire ensemble à travers des commandes de pièces détachées ou autres dans le domaine de l’importation. La confiance commence à s’installer entre les deux parties d’autant plus que toutes les commandes ont été honorées par la partie se trouvant en France et qui s’occupe de l’achat et de l’envoi des marchandises à Madagascar.

 

Le client basé dans la Grande île voulait acheter des véhicules d’occasion en Europe et a fait la demande auprès de son partenaire, un certain N.R, quant à sa possibilité de s’en occuper. Celui-ci en plus est un expérimenté dans le secteur automobile étant donné qu’il exerçait le métier de garagiste à Madagascar avant de s’installer en France. Ainsi, il s’avère l’homme qu’il faut pour dénicher les marchandises voulues par le client à savoir, une voiture camionnette ou fourgon et une Vw Golf Type 6.

Quelques jours après, il  aurait trouvé les véhicules désirés par l’acheteur à Madagascar et l’a informé en envoyant en même temps les photos. Affaire conclue, l’ancien garagiste demande à ce qu’on lui envoie la somme de 22.000 euros pour l’achat des véhicules et le fret. Ce qui fut exécuté par l’acheteur à qui le vendeur a promis la livraison dans le courant du mois de juin 2019. Mais jusqu’à maintenant, ce dernier n’est pas encore entré en possession de ses biens payés en bonne et due forme. Les relances sont restées vaines, et il a fini par demander à N.R. de rembourser ses 22.000 euros au cas où…. Ce que ce dernier a accepté mais il ne s’est pas exécuté depuis.

Il s’est contenté d’envoyer des textos à son partenaire de Madagascar en inventant des obstacles qui ne lui permettent  pas d’effectuer le remboursement. Las d’attendre, le client à Madagascar compte désormais passer à une autre étape pour récupérer soit ses voitures soit son argent….

La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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