Publié dans Société

Famine dans le Sud de Madagascar - La solidarité s’organise à La Réunion

Publié le mercredi, 07 octobre 2020

Le Sud de Madagascar fait face à un épisode de sécheresse exceptionnelle et la population souffre de famine. Cela fait plus d’un an que la région n’a pas connu de pluies. Plus d’1,6 million d’habitants ne peuvent plus manger à leur faim. Il n’y a plus de riz. Les hommes se nourrissent de cactus et d’argile mélangé à du jus de tamarin. La télévision nationale malgache a diffusé des images de la population en souffrance, des images qui ont largement ému. Le Sud de la Grande île est gravement touchée par la sécheresse, en conséquence de quoi la population se retrouve dans une grande détresse et doit faire face à la famine. Une situation dramatique qui, hélas, dure depuis des dizaines d’années, expliquait le Père Pedro hier soir sur Réunion la 1ère, dans cette région faite de poussière, à la terre craquelée où ne poussent que des broussailles épineuses. Le président malgache s’est rendu sur place.

 

Les pays riches effaceront-ils la dette des pays les plus pauvres ?

Il y a une malnutrition importante dans le Sud, mais aussi dans le Sud-Est de Madagascar. Pour l’homme d’église qui se bat depuis des années aux côtés du peuple malgache, les pays riches doivent effacer la dette des pays pauvres. Andry Rajoelina a participé à une réunion virtuelle des chefs d’Etat et de gouvernement sur le financement du programme de développement durable. Le président de la République de Madagascar a proposé l’effacement de la dette des pays les plus vulnérables et les plus durement touchés par les effets de la pandémie du coronavirus. Cela devrait s’accompagner d’un soutien à ces pays et d’une mise à disposition d’une institution financière conséquente pour assurer la relance économique.

Elan de solidarité à La Réunion

Une situation dramatique qui émeut au-delà des frontières de Madagascar. A La Réunion, la solidarité s’organise. L’entraîneur du club de football de l’US Sainte-Marienne, Wilson Clara, a été l’un des premiers à réagir dans l’île.

Depuis hier, il tente, avec ses joueurs et d’autres entraineurs de l’île, de construire une vraie chaîne de solidarité et d’aide. Une initiative suivie par le vice-président délégué du club, Thierry Cortez. La priorité est d’envoyer des denrées alimentaires et de l’eau à la population. L’idée est aussi de coordonner les actions entre les différentes associations humanitaires prêtes à se mobiliser. Le club compte dans ses rangs des joueurs malgaches. Parmi eux, Ando, vice-capitaine de l’US Sainte-Marienne. Le joueur est particulièrement touché par la situation dramatique que vivent actuellement les Malgaches du Sud de la Grande île. Sans hésiter, il a répondu favorablement à l’initiative de son coach.

Réunion la 1ère

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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