Publié dans Société

RN2-Moramanga - Une grave collision fait 7 victimes dont un mort

Publié le mercredi, 07 octobre 2020

Encore une vie sacrifiée de plus et tant d'hémorragies sur une route nationale ! La scène fut atroce car rien n'a plus permis de reconnaître ce véhicule tout-terrain qui s'est retourné au milieu de la voie, tant il a été abîmé. C'était vers 9h30, hier matin, lorsqu'une terrible collision s'est produite à un point kilométrique sis au niveau de la localité d'Ambohimarina, à quelques kilomètres de Moramanga, sur la RN2. Le 4x4 Toyota Hi-Lux en question, qui roulait en direction de Toamasina avec 7 personnes à son bord, a non seulement fait une sortie de route, mais il s'est finalement télescopé au niveau du pare-chocs avec un camion qui venait en contresens. Le résultat fut effroyable : Njarasoa Randriamalala (35 ans), le conducteur du 4x4, a été tué sur le coup en raison de l'extrême violence du choc. Cet originaire d'Ambohimanatrika, District d'Ambohidratrimo a rendu l'âme avant même que les secours n'arrivent.

 

Par ailleurs, ses passagers, au nombre de six, ont survécu au drame, certes. Mais ils seraient dans un état critique, avec un pronostic vital engagé, selon une source auprès de la brigade routière de la Gendarmerie locale, entité chargée d'enquêter sur cet accident. Dans la liste des victimes, un enfant de 3 ans, un jeune de 16 ans, une personne de 42 ans, enfin deux autres de 52 ans. Ces derniers ont été actuellement admis au Centre de santé (CHHRD) de Moramanga. Selon une information, les malheureux auraient dû rejoindre la ville de Mananara-Nord, via bien sûr Toamasina.

Un excès de vitesse serait à l'origine du drame qui est survenu à l'intérieur d'un virage à 90 degrés. « Le 4x4 aurait attaqué le virage à une vitesse météoritique. En face de lui, le chauffeur du poids lourd, qui a affirmé l'avoir vu débouler à vive allure, et tenté d'ultimes manœuvres afin de l'esquiver. Ce qui a fait basculer le camion dans un accotement sur le côté de la chaussée, d'abord pour la première fois. Puis, une seconde chute du poids lourd, cette fois dans une canalisation, toujours imputable aux efforts du conducteur pour éviter cette collision avec le 4x4, qui n'a malheureusement pas donné aucun résultat », explique une source au niveau de cette brigade de Gendarmerie.

Actuellement, l'homme, c'est-à-dire le chauffeur du poids lourd, devrait être encore soumis à une interrogation au bureau de la Gendarmerie locale. Cet accident a perturbé la circulation dans les deux sens sur cette portion de la RN2. Du coup, un énorme bouchon, qui a duré une longue période, s'est traduit avec cette double file de voitures, notamment pour celle venant de Toamasina. L'enquête suit son cours. Dire qu'une autre collision survenue la veille du week-end dernier au niveau d'Ambatolaona (RN2), venait d'endeuiller une famille par la perte d'une dame d'une cinquantaine d'années.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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