Selon une source locale, comme mentionné dans leurs convocations, ces futurs bacheliers sont enregistrés auprès de trois centres d’examen distincts. Afin d’éviter toute propagation du coronavirus, les responsables les ont groupé au lycée d’Ihosy. A cette occasion, trois salles de classe leur ont été mises à disposition. L’une d’elle les accueille lors des épreuves écrites. L’autre pièce sert à prendre les trois repas. La troisième est destinée exclusivement à passer la nuit puisqu’ils vont y rester confinés jusqu’à la fin de l’examen. « Ces candidats sont isolés des autres et sont accueillis dans des chambres à part. Leur salle d’examen est désinfectée deux fois par jour. Aussi, ils disposent de leurs propres membres de jury et sont équipés d’équipements de protection individuelle dotés par la Direction régionale de la santé publique (DRSP) d’Ihorombe. A cela s’ajoute la séparation de leurs feuilles de copie de celles des autres candidats dans des plis à part. Pendant leur séjour à Ihosy, une partie du repas de ces 8 candidats est également prise en charge par le Centre régional de commandement opérationnel (CRCO) », précise Mbarison Maxime Nasondrojanahary, directeur de l’Education nationale (DREN) dans la Région d’Ihorombe. Et d’ajouter que suite à une conversation avec le MESUPRES, ces candidats à l’examen du baccalauréat 2020, confirmés positifs au coronavirus, doivent avoir une égalité des chances comme les autres. D’où la préconisation de ces dispositifs par le CRCO d’Ihorombe.
D’après des explications venant d’une autre source, ces futurs bacheliers ont passé leur année scolaire 2019-2020 auprès du lycée de Ranohira. Récemment, ils ont été en contact avec un de leurs enseignants infectés par le SARS-CoV-2. A l’approche des épreuves écrites du baccalauréat, les autorités sanitaires locales ont décidé de dépister tous les lycéens issus de la même classe. Après une analyse en laboratoire utilisant la technique GèneXpert, la contamination au coronavirus de ces 8 élèves s’est avérée. Cependant, après 6 jours de traitement, ces individus infectés ne présentent pas de forme symptomatique. Néanmoins, un médecin suit de près l’évolution du virus dans leur organisme.
K.R.