Publié dans Société

Soarano - Une dizaine de box démolis

Publié le lundi, 19 octobre 2020

La décongestion et l'assainissement d'Antananarivo est au centre des priorités de la Municipalité de la ville. Après l'expulsion des commerçants ambulants, des revendeurs et réparateurs de téléphones, ainsi que des voitures encombrantes du côté d'Analakely, Soarano, Behoririka et l'avenue de l'Indépendance, la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a procédé, hier, à la démolition des box illicites se trouvant à Soarano, à côté du marché Pochard. Il s'agissait d'environ une dizaine de box, composés de boutiques conçues pour la vente de téléphone et d'accessoires, gargotes, service de « Mobile Money », etc.

 

D'après une explication émanant de la Direction des transports et de la mobilité urbaine (DMTU), les propriétaires de ces box ont déjà reçu une notification, datant du mois de juin dernier. Cependant, ils ont saisi le Tribunal administratif afin que la démolition soit suspendue. Sitôt après, le verdict est tombé et les propriétaires des box n'ont pas eu gain de cause. Sur ce, les équipes du DMTU et celles juridiques de la CUA se sont rendues sur place, hier, afin d'exécuter la démolition. Mais avant cela, les commerçants disposaient encore de quelques heures pour libérer les lieux et transporter leurs marchandises ailleurs.

D'autres quartiers comme Ankorondrano, Ivandry et Alarobia sont également concernés par cet assainissement. Les commerçants longeant les rues ont été expulsés des lieux après un avertissement. Ils ont été sensibilisés afin d'intégrer le secteur formel, d'autant plus que chaque Fokontany dispose d'un marché public.

L'objectif étant de libérer les trottoirs afin que les usagers puissent respecter le Code de la route stipulant que les rues sont destinées aux véhicules et les trottoirs sont conçues pour les piétons. D'ailleurs, cette confusion dans le respect dudit code est la principale cause des embouteillages monstres qui minent la Capitale.

Anatra R.

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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