Publié dans Société

Club des journalistes doyens - Le ministère de la Communication à la rescousse !

Publié le lundi, 19 octobre 2020

Des stèles vivantes. Les journalistes doyens continuent à véhiculer la paix au niveau de la société. De plus, ils ne cessent de partager leurs vécus et expériences aux nouvelles générations de journalistes, tout en leur passant le flambeau et les valeurs acquises au cours de leurs années d'exercice. Toutefois, ils deviennent vulnérables une fois retraités à cause des ressources limitées. Raison pour laquelle le Club des journalistes doyens (CJD) fait souvent appel au ministère de la Communication et de la Culture (MCC) pour soutenir ses projets ou activités.

Le ministère de tutelle vient à la rescousse, entre autres à travers l'octroi d'un bureau à Anosy où ces journalistes doyens peuvent mener des activités et se concerter durant leurs rendez-vous de mardi et vendredi. D'un autre côté, ils ont reçu des vivres « Vatsy Tsinjo » spécial durant le confinement.

Hier, 19 membres du CJD ont reçu des distinctions honorifiques, lors d'une cérémonie organisée par le MCC à Anosy, suite à leur demande. 4 d'entre eux ont été promus Grand Croix de 2ème classe, 2 élevés au grade de Grand officier de l'ordre national, 4 au titre de Commandeur de l'ordre national, un Officier et 8 Chevaliers de l'ordre national. « Suite à une lettre que le CJD a fait parvenir au ministère, nous avons envoyé

une demande auprès de la Chancellerie pour l'octroi de distinctions honorifiques à ses membres. Le parcours et les apports de chaque journaliste doyen postulant sont mis en exergue dans son dossier, avant que la Chancellerie définisse le grade ou titre lui convenant. Le ministère a également pris en charge toutes les dépenses engagées pour la cérémonie en leur honneur », fait part le ministre Lalatiana Andriatongarivo.

Parmi les récipiendaires de distinctions honorifiques, Vero Rabakoliarifetra a été promue Commandeur de l'ordre national. « J'ai pu passer par différentes étapes, de la censure à la liberté de la presse, durant mes 35 années de journalisme au sein de la TVM. Mon reportage à la prison d'Antanimora en 1993 m'a le plus marqué puisque cela a constitué à la fois un défi et un chemin de non retour vers la liberté, après avoir brisé le mur de la censure », nous confie cette journaliste doyenne. Elle n'a pas manqué d'adresser un message aux nouvelles générations de journalistes. « Ayez de la valeur et de l'honnêteté intellectuelle et surtout privilégiez la vérité au profit de tous, et non pour une minorité », lance-t-elle. Cette ancienne journaliste et productrice d'émissions sur la chaîne nationale reconnait l'effectivité de la liberté de presse en ce moment, rien qu'en comptant le nombre de stations de radio, de télévision et presse écrite ainsi que la diversité des informations qu'ils diffusent…

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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