Publié dans Société

Faux lors du baccalauréat - Deux personnes dont un maître Fram jetés en prison

Publié le vendredi, 23 octobre 2020

Jeudi dernier, les deux individus impliqués dans une affaire d'imposture lors du  recent examen officiel du baccalauréat, respectivement à Farafangana et à Mananara-Nord, ont été places sous mandat de dépot. Les membres du jury les ont surpris en train de composer à la place des vrais candidats, qui ont simplement brillé par leur absence pour des raisons non évoquées.

 

A commencer par le faux candidat de Farafangana. La supercherie fut mise à nu durant l'épreuve de mathématiques. Le premier a donc remplacé les photos d'identité   du candidat prévu faire la composition par les siennes. En agissant ainsi, le faux candidat a espéré ne pas être inquiété, ni identifié. Or, en vérifiant en détail les renseignements concernant la postulante, car il s'agit d'une fille et non un homme, les jurys découvrent finalement la tromperie. Pris sur le fait, le suspect ne pouvait que reconnaître les faits. Il a avoué vouloir composer à la place de la candidate, qui n'est autre que sa femme. Mais ce n'est pas tout. Les examinateurs dans la salle d'examen, étaient tombés des nues en apprenant que le concerné est un maître Fram !

Quant à la seconde affaire, elle est survenue à Mananara-Nord. Cette fois, le faux dont on incrimine un autre suspect concerne l'épreuve de philosophie. Là, il a voulu faire le bacc à la place d'un autre individu. En réalité, le suspect a profité de sa ressemblance  physique avec le candidat absent pour travailler à la place de celui-ci. Or, c'était sans compter le flair et la méfiance des membres du jury. Car en le soumettant à un contrôle, ces derniers ont finalement compris les manèges du quidam. Ses traits sont loin de correspondre à ceux du jeune candidat, et il fut arrêté sur-le- champ.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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