Publié dans Société

Faux lors du baccalauréat - Deux personnes dont un maître Fram jetés en prison

Publié le vendredi, 23 octobre 2020

Jeudi dernier, les deux individus impliqués dans une affaire d'imposture lors du  recent examen officiel du baccalauréat, respectivement à Farafangana et à Mananara-Nord, ont été places sous mandat de dépot. Les membres du jury les ont surpris en train de composer à la place des vrais candidats, qui ont simplement brillé par leur absence pour des raisons non évoquées.

 

A commencer par le faux candidat de Farafangana. La supercherie fut mise à nu durant l'épreuve de mathématiques. Le premier a donc remplacé les photos d'identité   du candidat prévu faire la composition par les siennes. En agissant ainsi, le faux candidat a espéré ne pas être inquiété, ni identifié. Or, en vérifiant en détail les renseignements concernant la postulante, car il s'agit d'une fille et non un homme, les jurys découvrent finalement la tromperie. Pris sur le fait, le suspect ne pouvait que reconnaître les faits. Il a avoué vouloir composer à la place de la candidate, qui n'est autre que sa femme. Mais ce n'est pas tout. Les examinateurs dans la salle d'examen, étaient tombés des nues en apprenant que le concerné est un maître Fram !

Quant à la seconde affaire, elle est survenue à Mananara-Nord. Cette fois, le faux dont on incrimine un autre suspect concerne l'épreuve de philosophie. Là, il a voulu faire le bacc à la place d'un autre individu. En réalité, le suspect a profité de sa ressemblance  physique avec le candidat absent pour travailler à la place de celui-ci. Or, c'était sans compter le flair et la méfiance des membres du jury. Car en le soumettant à un contrôle, ces derniers ont finalement compris les manèges du quidam. Ses traits sont loin de correspondre à ceux du jeune candidat, et il fut arrêté sur-le- champ.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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