Publié dans Société

Pollution de l’air - Antananarivo a besoin d’un vent fort pour dissiper la brume

Publié le dimanche, 25 octobre 2020

Antananarivo est la 2ème Capitale la plus polluée au monde. La pollution rend l’air irrespirable. Depuis quelques temps, des brouillards sont constatés dans la ville, non seulement dans la matinée, mais durant la journée. 99 % de la population d’Antananarivo sont exposés à une pollution atmosphérique au-delà des valeurs recommandées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’air est tellement pollué que le nombre de personnes atteintes de problèmes respiratoires ne cesse d’augmenter, outres les irritations oculaires et pulmonaires, les maladies cardiovasculaires, la multiplication des accidents vasculaires et cérébraux.

Pour dégager le ciel d’Antananarivo et de ses environs de cette brume grisâtre et épaisse qui limite la visibilité dans l’atmosphère en fin d'après-midi, il faudrait quelques jours de précipitation. Cependant, selon Lahatra Mampionona, prévisionniste au sein de la Direction générale de la météorologie, cela n’est pas encore suffisant, puisque la pluie n’a pas d’effet majeur sur cette pollution. Sur ce, Antananarivo nécessitera un vent qui souffle fort jusqu’à 20km/h. Mais pour l’instant, cette situation n’est pas encore favorable. 

Du côté des autorités compétentes, la ministre de l’Environnement, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, a avancé que ce smog, un nuage de pollution atmosphérique constitué de particules issues de la combustion, est dû aux feux de brousse et de forêts, au gaz d'échappement des véhicules, aux feux de combustion des briques et aux fumées sortant des usines. Antananarivo est actuellement en pleine période de pic de pollution qui va perdurer jusqu’en novembre. 

En rappel, le résultat pour le centre-ville est plus qu’alarmant. Antananarivo est devenu la 2ème ville à l’air le plus pollué au monde, avec un taux de concentration en particules fines PM 2,5 de 232,8 microgrammes par mètre cube (μg/m3) et un taux de concentration en particules grossières PM 10 de 368,9 microgrammes par mètre cube (μg/m3). Si la ville n’agit pas, cela va engendrer des conséquences économiques graves pour la décennie à venir.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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