Publié dans Société

Escroquerie - Un businessman s’enfuit avec 70 millions d’ariary

Publié le dimanche, 08 novembre 2020

Actuellement, Andry Ravelosoanirina domicilié à Mangarano, lot Car C1 Parcelle 11/46 Toamasina, est recherché par la Police pour escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux.  L’homme, qui est encore introuvable, se serait enfui avec 70 millions d’ariary, le montant total des préjudices qu’il aurait détournés à la faveur d’une affaire qu’il a montée avec des investisseurs locaux. Cette information émane d’une source auprès du service central des affaires réservées à Anosy.

 

L’affaire dont on incrimine le fugitif, un ancien employé d’une grande société minière, remonte à une période bien avant le confinement au pays.  “Sans le besoin de nous entrer dans les détails, gageons que ce business qu’il a traité avec ces investisseurs plaignants, comporte plusieurs volets. Ces derniers se plaignent donc du fait que le fuyard a empoché une partie du fonds engagé, alors que sur le terrain rien n’a jamais été réalisé concrètement comme les deux parties se sont convenues dans le contrat. D’où la décision de la partie plaignante de saisir la Police pour qu’elle mène une investigation sur le dossier, leur partenaire s’étant d’ailleurs volatilisé depuis”, commente cette source policière. Et ce fut chose faite. Car, dès que le pays s’est déconfiné, les enquêteurs s’étaient aussitôt penchés sur le dossier.

A vrai dire, les Forces de l’ordre n’arrivent toujours pas à mettre la main sur le suspect, du moins pour le moment. Et pourtant, plusieurs auraient avancé l’avoir vu circuler en toute liberté à Toamasina même.

Ce businessman en fuite pour diverses infractions, constitue la cinquième personne recherchée en l’espace de deux semaines dans la ville portuaire de l’est. Les deux dernières sont ces employés de microfinance de Toamasina, un chef d’agence et une caissière, qui se sont volatilisés également dans la nature. Mais bien avant tous ces gens, il y avait le couple mixte d’importateurs qui aurait réussi à quitter la Grande-île après que tout un cortège de commerçants, des grossistes de certaines villes du pays le poursuivent pour également de vol, d’abus de confiance et d’escroquerie.

Franck Roland

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff