L’affaire dont on incrimine le fugitif, un ancien employé d’une grande société minière, remonte à une période bien avant le confinement au pays. “Sans le besoin de nous entrer dans les détails, gageons que ce business qu’il a traité avec ces investisseurs plaignants, comporte plusieurs volets. Ces derniers se plaignent donc du fait que le fuyard a empoché une partie du fonds engagé, alors que sur le terrain rien n’a jamais été réalisé concrètement comme les deux parties se sont convenues dans le contrat. D’où la décision de la partie plaignante de saisir la Police pour qu’elle mène une investigation sur le dossier, leur partenaire s’étant d’ailleurs volatilisé depuis”, commente cette source policière. Et ce fut chose faite. Car, dès que le pays s’est déconfiné, les enquêteurs s’étaient aussitôt penchés sur le dossier.
A vrai dire, les Forces de l’ordre n’arrivent toujours pas à mettre la main sur le suspect, du moins pour le moment. Et pourtant, plusieurs auraient avancé l’avoir vu circuler en toute liberté à Toamasina même.
Ce businessman en fuite pour diverses infractions, constitue la cinquième personne recherchée en l’espace de deux semaines dans la ville portuaire de l’est. Les deux dernières sont ces employés de microfinance de Toamasina, un chef d’agence et une caissière, qui se sont volatilisés également dans la nature. Mais bien avant tous ces gens, il y avait le couple mixte d’importateurs qui aurait réussi à quitter la Grande-île après que tout un cortège de commerçants, des grossistes de certaines villes du pays le poursuivent pour également de vol, d’abus de confiance et d’escroquerie.
Franck Roland