Publié dans Société

RN 4 - Manerinerina - Chute d'un minibus dans un ravin, 2 morts, une dizaine de blessés

Publié le lundi, 16 novembre 2020

Un minibus de transport, une Mercedes Sprinter, a terminé sa course folle au fond d'un ravin, provoquant ainsi la mort de deux de ses passagers, un homme de 40 ans et une femme de 59 ans. Cela s'est produit vers 3h du matin hier, sur une portion de la RN4 passant au niveau de la localité de Manerinerina. L'un d'eux a été tué sur le coup tandis qu'un autre le fut quelques moments après son admission dans un centre de soins à Ankazobe.

A part cela, 14 autres furent blessés dont le chauffeur titulaire. Vaincu par la fatigue, il a cédé sa place à son second, histoire de prendre une petite somme. D'après une source auprès de la Gendarmerie d'Ankazobe, le second en question aurait pris la fuite. « Les éléments de la Gendarmerie dépêchés à l'endroit, ne l'y ont plus trouvé. Mais nous avons l'espoir de le retrouver, l'enquête étant sur la bonne voie », confie cette source.  Et de poursuivre : « L'accident s'est produit dans un virage où le chauffeur a perdu le contrôle pour une raison non élucidée ».

Le minibus a quitté Mandritsara la veille de cela pour rejoindre la Capitale. Ce sont d'autres automobilistes alarmés en voyant le minibus chuter plusieurs mètres en contrebas de la voie, et ont informé la Gendarmerie.

A notre source de déplorer la négligence et la conduite dangereuse dont font preuve les conducteurs de taxi-brousse assurant cette liaison. D'après toujours notre interlocuteur, ces derniers feignent d'adopter une allure raisonnable chaque fois qu'ils approchent ou quittent un check-point de la Gendarmerie. Mais à peine les gendarmes ont-ils tourné le dos, ou quelques mètres plus loin, ces chauffards recommencent leur bêtise, et ce, au grand dam des pauvres passagers.

F.R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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