Publié dans Société

Meurtre d’un pasteur - Son fils et son petit-fils parmi les suspects arrêtés

Publié le lundi, 23 novembre 2020


Qui l’eût cru ?  Le petit-fils et le fils parmi les 12 personnes arrêtées dans une affaire de parricide. La nuit du 10 novembre dernier, des bandits ont attaqué un groupe de maisons individuelles à Anorankely, Commune d’Ambatomanjaka, District de Miarinarivo. L’assaut a coûté la vie à un pasteur de 52 ans mais aussi par le vol d’une somme d’argent d’un million ariary.
Trois jours plus tard, l’enquête menée par la compagnie territoriale de gendarmerie a permis de procéder à un vaste coup de filet, soit une douzaine d’arrestations de suspects. Dans la liste, le fils et le petit-fils de la victime, comme nous l’avons alors décrit plus haut. Tous auraient reconnu les faits, selon la Gendarmerie. Par ailleurs, trois autres suspects sont encore recherchés.
Sur place, le fait que des descendants même de la victime y ont été impliqués provoquent l’incrédulité chez certains. Mais qu’est-ce qui aurait pu alors pousser les premiers à commettre ainsi ce forfait ? Selon la Gendarmerie nationale, un conflit lié à l’héritage pourrait faire partie des mobiles. Les concernés n’ont pas apprécié que leur patrimoine ait été cédé à une tierce personne.
Actuellement, lesdits suspects sont placés en garde à vue dans les locaux de la brigade de Miarinarivo. Mais leur prochain et éventuel transfert dans un service de gendarmerie situé au cœur de la Capitale, et ce en attendant leur déferrement, n’est pas à exclure. La balle est dans le camp de la justice qui aura le dernier mot pour trancher sur leur sort.
Pour retracer brièvement les faits, les assaillants, munis d’armes blanches, se sont introduits de force dans le domicile de la victime. Mais le pasteur a tenté de s’opposer par la force aux agresseurs. Il a essayé de leur barrer la voie menant à l’intérieur de sa maison. Ce qui lui a valu d’être attaqué à coups de sagaie au niveau de son cœur et sa tête. Après qu’ils eurent réussi à entrer, les bandits ont fait main basse sur ladite somme avant de prendre la fuite. C’était à ce moment-là que sa femme a pu alerter les riverains qui ont tout de suite informé la Gendarmerie.
Franck R.

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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