Décidément, les agressions sexuelles touchant des jeunes filles du pays se suivent, mais ne se ressemblent pas. Ces dernières semaines, elles connaissent une recrudescence presque partout dans l’île. Le cas d’un chef de famille de 54 ans, et non moins l’ancien maire de la localité d’Antoby Est, District de Miarinarivo, en est un exemple probant. Le suspect se serait abusé d’une adolescente de 14 ans à Imerinimamo, le 10 novembre dernier. Des preuves formelles existent, selon toujours cette source.
Mais ce n’est seulement le 21 novembre dernier que la Gendarmerie a reçu une plainte, ou plutôt la dénonciation de l’ex-maire à propos de ses agissements par les autorités locales de Miarinarivo. Du coup, le suspect a fait l’objet d’une enquête plus poussée. Mardi dernier, il a été déféré au Parquet, puis finalement placé sous mandat de dépôt, en attendant son jugement.
Arrêté sur place
Changement de décor, mais les situations semblent avoir une ressemblance frappante avec ces faits survenus cette fois à Morondava, le 21 novembre dernier. Cette fois, un chef de famille âgé également de 54 ans, professeur d’éducation physique, est en cause. Il est incriminé du viol d’une jeune élève de 12 ans.
Sitôt informée sur cette situation, la Direction régionale de sécurité publique ou DRSP Menabe a pris ses responsabilités. Mardi dernier, cette entité a dépêché ses éléments sur place pour arrêter sur le champ le moniteur de gymnastique. Ce dernier devrait être encore soumis à un interrogatoire afin de tenter d’apporter de la lumière sur cette affaire.
Les Forces de l’ordre préviennent. Quel que soit l’aspect d’une agression sexuelle touchant un(e) mineur(e) de moins de 15 ans, la loi en vigueur le qualifie de viol, et non simplement de détournement de mineur. En cela, le coupable encourt la peine maximale, c’est-à-dire 15 ans de travaux forcés au minimum.
Franck R.