Publié dans Société

Pulvérisation d’insecticides - Plus d’un million de personnes à protéger du paludisme

Publié le vendredi, 27 novembre 2020

Toliara II, Sakaraha, Betioky-Sud, Ihosy, Iakora. Ces 5 Districts sanitaires dans les Régions d’Atsimo-Andrefana et d’Ihorombe enregistrent un taux d’incidence élevé du paludisme. Raison pour laquelle la Campagne d’aspersion intra-domiciliaire d’insecticides (CAID) de cette année y sera menée. Cette fois-ci, environ 1,1 million de personnes seront à protéger à travers la mise en œuvre de la campagne. Plus de 200 000 enfants âgés de moins de 5 ans et 53 000 femmes enceintes en font partie, selon les informations émanant de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). La campagne, qui vient de commencer, se fera dans au moins 85 % des foyers dans ces 5 Districts, avec le partenariat entre l’USAID, la Protection maternelle et infantile (PMI) et le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) au sein du ministère de la Santé publique.
« Hélas, le paludisme continue de menacer la santé et le bien-être du peuple malagasy. La pulvérisation intra-domiciliaire d'insecticide à effet rémanent pour éloigner les moustiques est l’une des stratégies clés que nous utilisons pour lutter contre cette maladie », a déclaré John Dunlop, directeur général de l'USAID. En fait, le Gouvernement américain finance la CAID à Madagascar depuis 2008. L’insecticide est pulvérisé sur les murs et les plafonds des maisons d’habitation et des bâtiments publics durant la campagne menée avant le début de la saison antipaludique. Selon les informations recueillies, les insecticides à effet rémanent tuent efficacement les moustiques qui entrent en contact avec les surfaces traitées. Le traitement, certifié sans danger pour l’homme par l’Organisation mondiale de la santé, reste efficace pendant sept à huit mois et tue 80 % des moustiques.
Le paludisme demeure un risque grave pour des millions de personnes à Madagascar. Il constitue la 4ème cause de maladie et l’une des raisons principales pour lesquelles les gens sollicitent des soins auprès des centres de santé. Depuis le début cette année 2020, plus de 1,4 million de personnes à Madagascar, soit 5,6 % de la population, ont contracté la maladie. En tant que premier pays donateur dans le secteur de la santé de la Grande île, le Gouvernement américain alloue chaque année 62 millions de dollars pour financer les activités sanitaires au sein de l’USAID. Une partie de ce financement, soit 26 millions de dollars, est destinée pour la prévention et le traitement du paludisme.
Recueillis par Patricia R.



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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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