Publié dans Société

Faravohitra - Recrudescence de l’insécurité, 4 victimes en deux jours

Publié le dimanche, 29 novembre 2020


A présent, la balle est dans le camp de commissariats des 2e et 3e Arrondissements de la Capitale, pour mettre un terme à l’insécurité qui prévaut actuellement à Faravohitra, sis rue Freddy Rajaofera.  En deux jours seulement, quatre personnes ont été agressées sur deux portions de rues adjacentes dudit quartier. A commencer par les faits survenus les plus récents : un couple de jeunes fut agressé au pied d’un escalier menant à Ambatokary, situé sur une hauteur dominant le lycée Frère Louis Rafiringa, vers 20h, samedi dernier. Les quatre inconnus, qui ont commis le forfait, ont réussi à faire main basse sur le téléphone portable de la jeune femme, non sans qu’ils ne l’aient jetée violemment à terre. “Le compagnon de la victime a tenté de s’opposer aux bandits. Mais se battre à un contre quatre, il n’avait aucune chance de remporter victoire”, concède un témoin. Et de poursuivre : “En attendant les cris d’appel au secours des victimes, j’étais sorti de chez moi. Mais les agresseurs étaient déjà loin”.
Toujours samedi soir, et en parallèle avec l’agression de ce couple, un homme, encore jeune, avait été retrouvé gisant inconscient, tout en baignant dans une flaque de sang, sur un trottoir longeant une petite épicerie coin, sise un peu en amont du secteur de l’OMDA . Le jeune homme a souffert d’un sévère traumatisme crânien, probablement à la suite de violent coup que son agresseur lui avait assené. “Il a fallu demander la bienveillance à un automobiliste pour transporter le malheureux à l’hôpital”, relate un autre témoin. On ignore ce que le malheureux est devenu, depuis.
La veille, c’est-à-dire vendredi soir, une riveraine, en gravissant cette rue en pente et en pavé qui passe encore dans le secteur de l’OMDA, fut interceptée par deux inconnus qui ont arraché son sac à main, non sans qu’ils ne l’aient menacée de tuer en cas de tentative pour donner l’alerte de sa part. Les faits sont survenus vers 20h également.  Des témoins qui ont requis l’anonymat racontent que les agresseurs seraient venus en moto, facilitant ainsi leur méfait.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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