Publié dans Société

Nouvelle rocade de Tsarasaotra - Un militaire se tue dans un accident de moto

Publié le mardi, 02 février 2021

Pour la énième fois, la portion de route sur la nouvelle rocade de Tsarasaotra a été le théâtre d’un accident mortel. Vers 23h lundi dernier, c’était au tour d’un motocycliste, un militaire en service, d’être la victime, selon une source. Puisqu’il n’y avait personne pour pouvoir témoigner sur ce qui s’était réellement produit, les informations s’accordent à dire que le soldat, pour une raison qui échappe encore au commun des mortels, aurait fait une mauvaise chute, qui allait lui être fatale. “Ce qui est certain, c’est que la thèse d’un choc lié à une éventuelle ou une quelconque collision est pour le moment à écarter”, commente une source.

 

Preuve qu’il n’y a aucun témoin au drame, ce n’est seulement que le lendemain matin suivant que d’autres usagers, qui ont emprunté le même axe, ont pu voir le malheureux, son scooter couché sur le flanc à ses côtés. Lorsque les premiers témoins ont vu le cadavre gisant à quelques mètres à l’écart de la voie, ce dernier se trouvait dans une position couchée sur le ventre. Personne n’est en mesure d’identifier la victime. D’autant plus qu’aucun de ses proches ne s’était encore manifesté, du moins tout au long de la journée d’hier.

Pour le moment, les différentes sources auprès des deux entités composant les Forces de l’ordre, semblent n’être pas trop enthousiastes pour s’exprimer sur l’affaire. En interrogeant la brigade chargée des accidents au niveau de la Police, un responsable en son sein a simplement expliqué que la zone, où l’accident est survenu, n’est plus comprise dans la circonscription de la Police. Il nous a fallu frapper à la porte d’une Brigade de gendarmerie d’une localité de banlieue nord de la Capitale. Pour cette dernière, la réponse fut la même : “Tsarasaotra ne relève pas de notre circonscription. Elle appartient plutôt à la Police”, explique gentiment notre source.

Néanmoins, trop c’est trop ! Cette portion de voie rapide de la banlieue nord s’avère de plus en plus meurtrière. Rien que le mois de janvier dernier, au moins cinq cas d’accident grave s’y s’étaient produits, et que trois ont été mortels. C’est toujours dans ce même endroit qu’une collision spectaculaire entre un minibus de transport et un 4x4 a fait quatre victimes au cours de la semaine précédente.  Pas plus tard que vendredi soir dernier, deux personnes ont été tuées sur le coup lors d’une sortie de route d’une berline. Le drame est survenu dans les environs d’Ivato. Bref, les usagers de cette partie de la ville font de plus en plus preuve d’un manque de vigilance au point de compromettre leur vie.

Franck Roland

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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