C’est l’extrait de l’intervention du représentant des doyens des Paramédicaux, diffusée hier sur le réseau social Facebook face à la grève des paramédicaux. A en croire le président dudit syndicat, la semaine dernière, à deux reprises, avec son équipe, il s’est entretenu avec le numéro 1 de la santé Publique, en présence des membres de son département pour résoudre les problèmes des paramédicaux, se portant notamment sur le non-paiement de la prime de réquisition, ainsi que l’absence de recrutement massif. Malheureusement, aucune entente n’a été trouvée. Raison pour laquelle il a mobilisé les syndicalistes dans le cadre d’une manifestation.
Hier, au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA), il a donné rendez-vous à ses collègues mais n’a pas réussi à en mobiliser assez. Effectivement, tous les paramédicaux travaillant au sein de l’HJRA sont restés en service, nous a confirmé hier son directeur, Professeure Aimée Olivat Rakoto. « Des paramédicaux ont voulu entrer dans l’enceinte de l’établissement sanitaire pour organiser le service minimum qui n’a même pas eu lieu. Avec le contexte sanitaire, nous avons déjà réduit le nombre de visiteurs. Aucun regroupement ne sera ainsi autorisé si cela n’entre pas dans le cadre du fonctionnement de l’établissement sanitaire », a-t-elle précisé.
Dans la partie Est de la Grande île, les paramédicaux se préparent également à s’exprimer. A partir de ce jour, les 300 paramédicaux de la Région d’Atsinanana prévoient d’organiser une manifestation devant le Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Analakininina Toamasina. « Tout au long de cette journée (ndlr : hier), nous nous sommes concentrés sur les stratégies de revendication de la prime de réquisition et du recrutement massif. Demain (ndlr : aujourd’hui) donc, nous allons revendiquer nos droits », a martelé Igo Totoriaka Guillaume, président des paramédicaux de la Région d’Atsinanana, joint au téléphone hier soir.
L.R.