Publié dans Société

Gare routière de Fasan’ny Karana - La vigilance contre la Covid maintenue

Publié le jeudi, 18 février 2021

Comme le taxi-brousse est le moyen de transport le plus prisé pour se déplacer d’une ville à une autre, le risque de propagation de la Covid-19 par voie terrestre est énorme pour le cas de Madagascar. En tenant compte de cette situation, il est primordial de s’assurer du respect méticuleux des dispositions sanitaires.

 

A la gare routière régionale de Fasan’ny Karana, tout semblait être en ordre. Prise de la température corporelle avant chaque embarquement, port du masque, lavage obligatoire des mains, utilisation des solutions hydroalcooliques, présence des agents de propreté et d’hygiène, etc. En ce qui concerne les normes établies en matière de répartition des passagers dans chaque véhicule de transport, seulement trois personnes par rangée pour les modèles minibus et quatre personnes par rangée pour la gamme Sprinter. La gare routière de Fasan’ny Karana dessert une dizaine de villes sur la route nationale 7 (RN7). La fixation d’un prix unique pour chaque destination constitue l’un des principaux changements qui ont été apportés durant cette urgence sanitaire. Cela s’observe par des tableaux où les frais de transport sont affichés comme suit : 5 000 Ar pour Ambatolampy, 6 000 Ar pour Ambohimandroso, 7 000 Ar pour Antanifotsy, 8 000 Ar pour Antsiriribe, 8 000 Ar pour Ambohibary, 10 000 Ar pour Antsirabe, 12 000 Ar pour Antsampanimahazo, 12 000 Ar pour Betafo, 12 000 Ar pour Vinaninony, 15 000 Ar pour Soanindrariny, 15 000 Ar pour Tsinjoarivo, 17 000 Ar pour Sahanivotry, 20 000 Ar pour Mandoto et 25 000 Ar pour Ambolotompoina. Le premier responsable de la gare, connu sous l’appellation de président Tiana, nous a présenté la fiche à remplir impérativement avant que le véhicule quitte les lieux. Ladite fiche mentionne les nom et prénom des passagers, le numéro de la carte d’identité nationale de ceux-ci, le numéro de téléphone du voyageur et celui d’un membre de sa famille qui est à contacter en cas de besoin, l’adresse exacte de la personne et celle de son lieu de destination, la date et l’heure de départ, le nombre de passagers, sans oublier le nom de la coopérative de transport. Environ cent-vingt à cent-cinquante véhicules à destination des villes susmentionnées quittent chaque jour la gare routière, d’après ce que nous a indiqué le président. Ce dernier tire la sonnette d’alarme face à cette saison de pluie qui fait que le sol dans l’enceinte de la gare de Fasan’ny Karana soit de plus en plus boueux. « Je pense qu’un revêtement de bitume est nécessaire pour ce faire », affirme-t-il.

Bakary (stagiaire)

 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff