Publié dans Société

Soutien aux femmes artisanes - Mialy Rajoelina crée « Har’Kanto »

Publié le jeudi, 04 mars 2021

Un espace de regroupement, de formation, de partage et d’échanges pour les artisans. L’atelier partagé de production artisanale baptisé « Har’Kanto » vient d’ouvrir ses portes au CENAM 67ha. Les associations des femmes artisanes seront privilégiées dans l’utilisation de l’atelier et de ses divers équipements aux normes, des dotations de la Première Dame Mialy Rajoelina. « Les femmes malagasy maîtrisent l’artisanat. La mise en place de cet atelier partagé constitue un soutien pour ces artisanes », affirme la Première Dame et non moins présidente de l’association FITIA. « Chaque femme a son histoire. Elle a l’ambition de s’améliorer dans ce qu’elle fait. Les femmes qui se soutiennent mutuellement garantissent le changement et le développement durable », ajoute- t-elle. Ceci lors de l’inauguration de l’atelier partagé, hier en présence de l’épouse du Chef d’Etat ainsi que des femmes ministres.
Pour sa part, la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) en la personne de Lantosoa Rakotomalala informe que l’atelier partagé regroupe diverses filières, dont la poterie, le raphia, la couture et la céramique. A cela s’ajoute un bureau où les artisans peuvent demander des informations et conseils sur l’identification des marchés ou les prêts, entre autres. « Les artisans ont attendu depuis des années la création d’un tel atelier, notamment pour améliorer la qualité de leurs productions, voire leur source de revenus », souligne la ministre de tutelle. Outre le local et les équipements, les artisans peuvent également suivre des formations sur des filières au choix chez « Har’Kanto » et ce gratuitement. Des inscriptions s’imposent pour une meilleure organisation.
Parmi les femmes artisanes, celles en situation de handicap font partie des bénéficiaires d’une formation professionnelle en cuisine et pâtisserie, grâce au partenariat entre le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et l’association FITIA. Pour mettre en pratique leurs acquis, ces 20 personnes formées ont été dotées de matériels de démarrage d’activités. Elles pourront ainsi se lancer dans les activités génératrices de revenus, pour leur autonomisation. « Les femmes handicapées ne sont pas en reste, d’autant plus qu’elles constituent des parties prenantes dans la société », souligne la Première Dame. Notons que l’autonomisation des femmes handicapées est essentielle pour respecter le principe de ne laisser personne de côté, à en croire le représentant de l’UNFPA. Elles pourront contribuer au développement au lieu d’être des charges pour la société.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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