Publié dans Société

Kidnapping d’un bébé à Sambaina Manjakandriana - Un des ravisseurs à Tsiafahy, deux à Antanimora

Publié le lundi, 22 mars 2021

Après les enquêtes policières, les personnes impliquées dans le kidnapping d’un petit garçon âgé à peine d’un an à Sambaina Manjakandriana, ont été déférées au Parquet, hier. Leurs auditions se sont prolongées jusqu’en début de soirée. Au terme de cette série d’interrogatoires, le verdict tombe : l’homme est placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy, tandis que les deux femmes sont envoyées à Antanimora.

Un bref rappel des faits s’imposent. Trois jours à peine après que le bébé fut enlevé, les fins limiers de la Brigade criminelle (BC4) ont interpellé les principaux suspects car pointés du doigt comme ses présumés ravisseurs. Ces derniers sont constitués d’un couple domicilié dans le Fokontany d’Ambatomitokana. De toute façon, ce sont ces époux qui ont informé les parents du nourrisson pour les informer de l’avoir séquestré. Et pour que le bébé soit libéré, les adultes devront payer 8 millions d’ariary de rançon.

Le kidnapping remonte le 17 mars dernier où une jeune domestique, également en cause, a emmené le bébé dans sa fuite avant qu’elle ne l’ait remis entre les mains de ce funeste couple.  D’après une information de la Police, la jeune nounou serait la maîtresse de ce chef de famille. Deux jours après la cavalcade de la servante indélicate, celle-ci a fini par se rendre de son propre chef auprès du poste avancé de la Gendarmerie à Carion. Et pas les mains vides. Elle a emmené le bébé avec elle. Le même jour, la Police a arrêté le couple d’Ambatomitokana. Au cours de l’audition des trois suspects, ces derniers ont reconnu d’avoir planifié ce kidnapping.

En bref, il faut dire aussi que le papa du petit garçon avait quand même cédé à la pression de ces bandits. Selon toujours la Police, il aurait déjà une infime partie de la totalité de la somme réclamée, soit 2,2 millions ariary. De toute façon, lors d’une conversation téléphonique, le concerné a avoué s’être plié aux exigences des ravisseurs. « Oui, nous avons payé une rançon, mais pas en totalité »,  a-t-il expliqué jeudi dernier. Malgré cela, cette situation suffira-t-elle à expliquer le geste de la jeune domestique, qui est originaire d’Ambositra, à changer d’attitude, pour finalement se rendre de son propre gré à la Gendarmerie. Les supputations vont bon train comme quoi le couple ne lui aurait pas donné sa part de rançon au point qu’elle soit poussée à dénoncer ses complices.

Franck R.



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Editorial

  • Traitement de cheval
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha, les membres du Conseil Supérieur de la magistrature conduit par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin. Il a été question durant la rencontre au sommet entre le Premier Magistrat du pays et l’Instance supérieure nationale coiffant la Magistrature judiciaire, le CSM. En fait, le CSM gère la carrière des magistrats du pays (avancements, promotions, affectations, sanctions, etc.). Le président de droit du CSM et en sa qualité de Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a profité de l’occasion de mettre les points sur les « i ». Rajoelina vitupère contre les indélicatesses de certains magistrats dans l’exercice de leur fonction. Précisément, à l’encontre des magistrats, pas tous d’ailleurs heureusement, d’abuser de leur fonction pour s’enrichir indûment, sur le dos des vulnérables justiciables. En d’autres termes, s’adonner à la corruption ! En fait,…

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