Publié dans Société

Covid-19 à Analamanga - 701 cas positifs en 24 heures

Publié le vendredi, 16 avril 2021

Sur les 832 nouvelles contaminations à la Covid-19, enregistrées le 15 avril dernier, 701 cas ont été localisés à Analamanga. Du jamais vu ! Même durant la première vague de cette pandémie, Madagascar n'a jamais recensé un tel nombre d'individus infectés en 24 heures.  Et suivant le rapport récapitulatif quotidien du CCO - Covid-19, la Commune urbaine d'Antananarivo a comptabilisé 368 nouveaux porteurs du virus.

Elle est suivie par les Districts d'Ambohidratrimo et d'Atsimondrano qui ont compté respectivement 137 et 124 nouveaux cas. Dans l'Avaradrano, 69 personnes ont contracté le virus. Andramasina et Manjakandriana ont aussi déclaré trois cas confirmés.

Depuis cette semaine, la Grande île bat quotidiennement un record en nombre de contaminations au coronavirus. Si à la date du 14 avril dernier, 859  personnes ont été testées positives à la Covid-19 sur 3 284 tests effectués, le lendemain, les chiffres rapportés par le CCO - Covid-19 ont indiqué 832 nouvelles contaminations. Mais cette fois-ci, il n'y a eu que 1 907 cas suspects  dépistés.  Madagascar a affiché ainsi un taux de positivité de 43,63 %. Outre les 701 cas positifs à Analamanga,  les Régions d'Atsinanana, Diana, Alaotra-Mangoro, Atsimo-Andrefana, Amoron'i Mania, Sava et Anosy ont également recensé de nouveaux patients atteints du coronavirus. A cela s'ajoutent Haute-Matsiatra, Boeny, Menabe, Bongolava, Analanjirofo, Ihorombe, Itasy et Sofia.

En ce qui concerne le nombre de décès, quatre patients hospitalisés à Analamanga, Diana, Atsimo-Andrefana et Bongolava ont succombé à cette même date. En tout, 531 décès ont été déjà déplorés depuis le début de cette pandémie.

Cependant, le CCO - Covid-19 a répertorié de nombreux cas de rémission avec 300 patients guéris en espace de 24 heures. 185 parmi ces patients ayant recouvré la santé ont suivi le traitement à Analamanga. Aux dernières nouvelles, il existe encore 5 309 patients en cours de traitement dans toute l'île, dont 294 cas graves. 1 691 d'entre eux ont été recencés en seulement deux jours.

Recueillis par K.R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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