Publié dans Société

RN 7 - Des passagers clandestins interceptés à Tsinjony

Publié le dimanche, 18 avril 2021

Des citoyens indisciplinés. Malgré l’installation d’un barrage sécuritaire séparant la Région d’Analamanga et celle de Vakinankaratra, certains pensent encore pouvoir le franchir sans problème. Dans la matinée du samedi dernier, un Mercedes Sprinter a été intercepté par les éléments de la Gendarmerie nationale en charge du barrage mixte de Tsinjony.

A bord de ce véhicule se trouvaient des passagers venant d’Antsirabe et voulant rejoindre Antananarivo. D’après une enquête préliminaire, ces derniers ont acquitté chacun une somme 120 000 ariary en guise de frais de transport. Le permis de conduire du chauffeur a été retiré. Ce dernier sera prochainement déféré au Parquet d'Antsirabe, tandis que le véhicule a été mis en fourrière. La veille, des fourgons de marque Sprinter ont été également mis en fourrière. Certains chauffeurs de ces véhicules ne disposent pas d’acte de changement de statut, tandis qu’autres minibus ne sont pas équipés de porte-bagages. La Gendarmerie de rappeler que l’état d’urgence sanitaire exige à chaque citoyen d’opérer dans la régularité.

Face à cette situation, de nouvelles organisations ont été mises en place pour lutter contre les infractions au niveau de la RN7 et limiter le déplacement des véhicules et des piétons. L’itinéraire pour les véhicules de transport suburbain desservant la Région d’Analamanga doit s'arrêter à la Commune rurale d'Ambalavao, dans l’Atsimondrano.

Les véhicules de transport national qui opèrent sur les axes menant vers les Régions du sud ne peuvent pas rouler au-delà d'Antsirabe. Seuls, les taxis-brousse dotés d’une licence valable jusqu'à Antsirabe peuvent assurer leur activité sur cet axe, soutient le communiqué de la Région de Vakinankaratra. Ces décisions ont été prises à l’issue d’une réunion avec l'Agence des transports terrestres (ATT), le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, les Forces de l'ordre, ainsi que les Régions d’Analamanga et de Vakinankaratra.

Les coopératives exerçant dans la Région de Vakinankaratra peuvent circuler librement, mais leurs véhicules ne peuvent pas dépasser Ambatolampy. La ligne Ambatolampy-Behenjy, se trouvant dans la Région de Vakinankaratra, est encore suspendue, excepté le vendredi, jour de marché à Behenjy. Les véhicules assurant cette ligne doivent obtenir une autorisation de l'ATT avant de pouvoir circuler.

Anatra R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff