Publié dans Société

Syndicat général des marins - De nouveaux membres à la tête du conseil

Publié le dimanche, 18 avril 2021

L’assemblée générale annuelle du Syndicat général des marins de Madagascar (SYGMMA) s’est tenue durant deux jours à l’hôtel Grand Mellis Analamanga les 16 et 18 avril derniers. Les nouveaux membres du conseil syndical ont été élus durant cette session extraordinaire, en présence des représentants de l’ITF (Fédération internationale des transporteurs), de l’inspectrice générale et coordinatrice de l’ITF Corine Marchambaud, de l’APMF (Agence portuaire maritime et fluviale) et du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie.  

Prévu en 2018, le congrès n’a eu lieu que cette année. Ainsi, Heritiana Ranjamanantsoa est désormais le nouveau secrétaire général. Quant à Serge Razafimahatratra, il est élu trésorier principal tandis que Mickael Rakotondrabe en est l’adjoint.

« Le SYGMMA a été miné par un détournement de fonds qui a suscité des malversations entre les membres. Suite à un audit au mois de juin 2016, on a constaté des milliards de manque à gagner dans le compte du SYGMMA. L’affaire de détournement n’a été résolue qu’en 2019. Après cela, l’ITF n’a reconnu les dirigeants qu’après démission des anciens dirigeants du SYGMMA malagasy. Après une longue négociation avec l’ITF, ce dernier a fini par accepter la transition. Après la mise en place des membres de bureau régional, les bureaux de transition ont tenu le congrès pour élire les nouveaux membres de conseil syndical », explique Rajaonarison Andriatahiana Francis, secrétaire général adjoint et ancien président de la transition du SYGMMA.

Ces nouveaux membres élus pour les quatre prochaines années ont comme priorité la ratification du code maritime pour améliorer les conditions de travail des marins malagasy de 2006, la validation du décret sur les pièces d’identité maritime, dont la délivrance sera prévue pour l’année prochaine. Les deux textes législatifs et règlementaires seront également validés cette année au niveau national.

Conscients de la forte potentialité des travailleurs malagasy tant au niveau national qu’international, les nouveaux membres développeront aussi un nouveau concept pour que les marins malagasy puissent percer le marché du travail international à travers le professionnalisme et le développement de la partie formation à travers les infrastructures. En outre, le nouveau bureau va se pencher sur la question de l’éthique et de la déontologique du marin dans le cadre de ses activités professionnelles par la lutte contre la corruption et l’intégrité du marin, et également sa participation active dans différentes activités professionnelles à bord et surtout en collaboration avec les armateurs.

E.F.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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