Publié dans Société

Fermeture des marchés hebdomadaires - Une confusion au niveau des commerçants

Publié le jeudi, 22 avril 2021

Le flou persiste au sein des marchés hebdomadaires concernant leur fermeture. Durant une descente effectuée par les Forces de l’ordre, mercredi et jeudi à Andravoahangy et Mahamasina, tous les commerçants ont été contraints de fermer leurs portes même s’ils ne figuraient pas sur la liste des concernés dont les produits de première nécessité ( PPN) et les légumes et fruits. En effet, les responsables du marché de stipuler qu’ils procèdent actuellement à la fermeture de tous les marchés où un rassemblement est encore observé.  

 

Face à cette situation, les commerçants haussent le ton, notamment ceux du marché de Soamanatombo. Dans la soirée de mercredi, selon leur dire, ils ont reçu l’ordre de fermer leurs portes le lendemain (ndlr : jeudi), tandis que la Commune urbaine d’Antananarivo a stipulé qu’ils pourraient encore exercer jusqu’à 13 heures. D’ailleurs, ils ne sont pas parmi les marchés hebdomadaires et qu’ils se trouvent à l’intérieur du marché. Ainsi, la note de service publiée par le ministère du Commerce a avancé que la fermeture de tous les commerces de produits de consommation courante n’est applicable que durant le confinement total, c’est-à-dire les week-ends, tandis que les épiceries du quartier pourront ouvrir jusqu’à 13 heures.

 Pour les marchés de Behoririka et Soarano, la foule est difficilement maitrisable.  Malgré la propagation de la Covid- 19 à une vitesse extravagante dans la Région d’Analamanga, aucun changement n’est constaté à ces endroits. Les marchés de confection et de chaussures étalent encore leurs marchandises dans les rues où des clients se bousculent, comme durant les bazars de Noël. Pour rappel, afin de rompre la chaine de transmission de la Covid- 19 dans la Capitale, les marchés hebdomadaires sont de nouveau suspendus. Pour la ville d’Antananarivo, il s’agit des marchés de Mahamasina tous les jeudis, d’Andravoahangy tous les mercredis et d’Isotry et d’Ambodin’Isotry, tous les samedis.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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