De plus amples détails sur les circonstances du drame manquent cruellement en ce moment. Le seul élément qui a filtré de l’affaire, c’est que des voisins de quartier de la victime s’étaient alarmés en ne la voyant soudainement plus. D’autant plus que son domicile était anormalement clos. Une information policière indique que c’était un inconnu qui l’a informée par téléphone sur l’affaire, vendredi dernier vers 18h.
Les premiers éléments de l’information certifient que le décès serait survenu dans une période plus récente. En cause, le cadavre n’a pas été encore trop abimé, du moins au premier constat, explique toujours la Police. Seulement, il est encore impossible, du moins dans l’immédiat, de déterminer le jour exact où la malheureuse avait été assassinée.
Par ailleurs, l’information policière n’a pas indiqué si le ou les tueurs ont volé ou non une somme en numéraire, ou quelques autres objets appartenant à la maîtresse de maison, l’enquête n’étant encore qu’à ses débuts.
En attendant donc que la Police s’exprime officiellement sur cette affaire, gageons que des zones d’ombre planent encore sur celle-ci. La première question qui se pose est de savoir qui aurait bien pu bien s’introduire chez elle pour l’assassiner ainsi de façon barbare.
Hier, les médecins de l’hôpital d’Ampefiloha auraient dû autopsier le corps de la septuagénaire, sauf en cas d’imprévu. Pendant tout ce temps, aucun membre de la famille de la défunte ne se serait toujours pas manifesté dans la journée d’hier. L’affaire est actuellement entre les mains de la Brigade criminelle. En l’espace de deux jours seulement, il s’agit donc de la troisième victime retrouvée morte, assassinée dans sa maison, les deux premiers étant ce couple domicilié à Antaninandro-Ampandrana et donc les corps étaient déjà en état de décomposition fort avancé.
Franck R.