Publié dans Société

Incendie à Ankadifotsy - Une maison dévastée, plusieurs millions de dégâts

Publié le dimanche, 16 mai 2021

Une vieille maison à étages louée par un restaurateur, et située en bordure de route, juste près du Nect'Art à Ankadifotsy, a été la proie des flammes vers 19h, samedi dernier. La rapidité de celles-ci pour attaquer l'ensemble de la construction, du moins pour le premier et le deuxième étage, était telle qu'aucun meuble, ni objet n'y ont pu être épargnés. Bien qu'on ne déplore aucune victime, les dégâts sont très importants. Ils se chiffrent à plusieurs millions car les deux familles qui occupaient les appartements du premier et du deuxième étage, ont tout perdu dans cet incendie.

« Outre la perte de nos meubles, nous avons également perdu nos économies, soit 2,4 millions d'ariary. Quant à celles de mes parents, j'ignore le montant », confie Miora, une voisine de palier du jeune homme absent. Seule donc la famille du rez-de-chaussée semble avoir plus de chance. Ses biens ont été endommagés, certes. Mais les dommages ont été plutôt occasionnés par les tonnes d'eau servant à éteindre le feu, mais non par ce dernier.  « Au moment où l'incendie a éclaté, nous ne nous aperçûmes encore de rien. C'était les riverains qui nous ont alarmés en nous pressant d'évacuer rapidement les lieux lorsqu'ils ont vu l'épaisse fumée qui se dégageait des étages supérieurs », déclare Noël, ce jeune père de famille logeant au rez-de- chaussée.

En pyjama

Cet incendie a mobilisé certaines personnalités influentes. C'est le cas du maire d'Antananarivo. « J'ai vu l'édile de la ville des mille venu en pyjama et en vélo. Devant la difficulté des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna pour venir à bout des flammes, il a demandé l'aide des pompiers de l'ASECNA d'Ivato. En une poignée de minutes seulement, ces derniers sont déjà sur place. Leur intervention a permis d'éteindre assez rapidement le feu », relate une mère de famille. Le ministre des Transports s'était également rendu sur place. De son côté, Me Willy Razafinjatovo, alias Olala, qui habite à deux pas du domicile des victimes, s'était également senti concerné.

« C'est lui qui a donné l'alerte aux pompiers de Tsaralalàna », confie un autre habitant de la maison sinistrée. Malheureusement, le travail des soldats du feu de la Capitale a été retardé par la vaine recherche de bouches d'incendie dans le secteur.

En attendant l'issue de l'enquête, la thèse d'un court-circuit serait la plus plausible.

« J'ai ouï dire que le jeune locataire aurait laissé son ordinateur branché, et qu'un court-circuit serait survenu. Le compteur électrique a disjoncté plusieurs fois. Mais chaque fois que cela se produit, ses co-locataires auraient tenté de relancer le courant. A la troisième tentative, d'énormes fumées étaient apparues à l'étage. C'était le signal de départ de l'incendie », commente une autre source.

Enfin, pour le volet sécuritaire et pour prévenir tout éventuel acte malveillant de la part des profiteurs, on a noté une mobilisation et un déploiement sans précédent des Forces de l'ordre. Parmi ces dernières, l'on relève sur le terrain les éléments du Commissariat de 3ème Arrondissement, du Rova, de la compagnie urbaine d'intervention de Tsaralalàna, de l'Unité d'intervention rapide, de la Force d'intervention de la police, de la Police de la Commune urbaine et enfin des éléments de la Brigade criminelle.

Franck R.

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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