Publié dans Société

Assainissement à Ankatso - Les commerçants refusent de quitter les lieux

Publié le jeudi, 20 mai 2021

La Commune urbaine d'Antananarivo a procédé depuis mardi dernier à l'assainissement aux alentours du stationnement des bus de la ligne 119 à Ankatso. Une descente a été effectuée par les agents municipaux afin de chasser une partie des commerçants longeant le terminus. Selon leur explication, cet endroit devrait être assaini à cause de l'étroitesse de la chaussée.

En effet, le nombre de commerçants se trouvant dans cette partie ne cesse d'augmenter de jour en jour. Si auparavant, ces derniers ont seulement occupé une partie du trottoir, actuellement, ils se trouvent au beau milieu de la rue, gênant la circulation des véhicules et des piétons. De plus, la plupart d'entre eux sont informels.

Durant cette opération, les commerçants n'ont pas accepté de quitter les lieux et ont même effectué une manifestation pour contester cette décision. D'après leurs dires, ils ne veulent pas quitter cet endroit en cette période de crise. « Nous acceptons de négocier avec les responsables locaux, quitte à respecter toutes les conditions requises pour pouvoir y rester », selon Joël, commerçant de légumes. Ainsi, d'après ses collègues, il y a une partie du marché qui n'est pas concernée par l'expulsion. Avant de devoir quitter cet endroit, ces gens attendent une solution à long terme de la part de la Commune urbaine d'Antananarivo.

Quant au chef de Fokontany local, Jean de Dieu Ramaroson, cet assainissement est déjà prévu depuis bien longtemps, mais sa réalisation a pris du temps. A maintes reprises, des responsables ont tenté de nettoyer l'endroit, mais ils ont échoué. L'objectif est non seulement de redorer l'image de l'université d'Antananarivo, mais aussi d'agrandir la chaussée et d'intégrer les commerçants dans le secteur formel, c'est-à-dire dans les marchés communaux. Ce chef de Fokontany a même sensibilisé les occupants des lieux à s'inscrire au sein du délégué du marché pour qu'ils ne soient pas mis à l'écart. Or, dans une situation similaire, ceux qui sont réguliers seront priorisés. En attendant, la CUA et le responsable local prévoient une réunion d'urgence pour étudier le cas de ces commerçants.

Anatra R.

Fil infos

  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

A bout portant

AutoDiff