Publié dans Société

Gare Maki d’Andohatapenaka - Départ de plus de 300 véhicules en une demi- journée

Publié le vendredi, 04 juin 2021

Aucun débordement dans les gares routières. La première journée de la reprise du transport national et régional s’est passée sans incident majeur, malgré l’empressement des passagers. Pour la gare Maki d’Andohatapenaka, dans la demi- journée d’hier, environ 367 taxis-brousse ont pris le départ avec 6 080 passagers à leur bord. Ils sont répartis dans les zones régionales ou celles nationales telles que la RN2, RN4, RN 44, RN 6 et RN 7. La majorité de ces véhicules ont pris la RN 2 dont 144 véhicules assurant la zone régionale et 61 autres pour la zone nationale. Par ailleurs, 15 autres taxis-brousse ont pris la RN4.
A Antananarivo, les véhicules sont suffisants pour couvrir la demande, contrairement à d’autres Régions qui sont confrontées à quelques difficultés. « La quasi-totalité des taxis-brousse sont restés dans la Capitale durant la période du confinement. Sur ce, seulement ceux qui ont été bloqués dans les autres Régions assurent le transport des passagers vers Antananarivo. Beaucoup de voyageurs issus d’autres Régions devront donc attendre l’arrivée des véhicules en provenance de la Capitale pour pouvoir partir. Malgré cette situation, aucun débordement n’a été constaté », soutient le directeur général de l’ATT, le Général Reribake Jeannot, hier durant sa descente à la Gare Maki. 
Depuis le début de cette semaine, tout le personnel de la Gare Maki d’Andohatapenaka, de l’Agence de transports terrestres (ATT) ainsi que la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) se sont préparés à la reprise des activités de transport. Ils se sont focalisés sur la désinfection des lieux, des matériels et des véhicules, le renforcement des capacités du personnel et des transporteurs. Dans ce cadre, 125 guichetiers et 159 chauffeurs ont reçu une formation sur le respect des barrières sanitaires, le remplissage du manifold, ainsi que d’autres dispositifs importants. 208 véhicules ont effectué une visite technique durant l’opération « guichet unique ».

Contrôle au départ et à l’arrivée

Les mesures sanitaires ont été renforcées afin d’éviter tout débordement ainsi que la propagation de la pandémie dans les véhicules de transport en commun. Le contrôle a été strict, et ce dès l’entrée de la gare jusqu’à la sortie des visiteurs. Les véhicules ont également été soumis à un contrôle depuis leur départ de la gare jusqu’à leur arrivée à destination. « Nous avons reçu l’ordre de ne tolérer aucun individu qui ne respectent pas les dispositifs mis en place dans la gare routière. Aucune personne ne peut franchir le hall de la gare sans masque et sans avoir passé au lavage des mains », selon Narisoa, agent de sécurité. Quant aux transporteurs, le manifold des passagers doit être en règle avant de quitter la gare, outre les paperasses du véhicule.  Les chauffeurs doivent également passer à un contrôle sanitaire.
Anatra R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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