Publié dans Société

Enterrement en dehors de la Région - Mise en bière et un cachet « scellé » obligatoires !

Publié le vendredi, 11 juin 2021

En exécution de la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, du 30 mai 2021, et des mesures prises en Conseil des ministres, concernant le traitement des cadavres en cette période d'urgence sanitaire, la Police nationale a effectué une déclaration hier. Selon le contrôleur général de police, Dany Marius Rakotozanany, les mesures concernant le transport des dépouilles en dehors de la Région ne s'appliquent pas aux cas de décès survenus avant le 30 mai dernier.

Par contre, ceux qui sont décédés avant cette date et qui se trouvent encore dans les chambres froides de l'hôpital, une situation d'exception est accordée. Leurs cas seront examinés individuellement et dans le respect de toutes les conditions relatives à la déclaration du Chef de l'Etat. S'il est prouvé que le décès n'est pas lié à la Covid-19, la dépouille pourra être transportée dans son caveau familial, une fois que tous les documents requis sont bien remplis. Pour les corps qui sont déjà enterrés, aucune exhumation n'est possible. « Une fois que les documents sont prêts, la Police nationale effectuera une descente sur le site pour procéder à la mise en bière et déposera un cachet "scellé". Toutes ces étapes seront enregistrées dans un procès verbal pour confirmation », poursuit le responsable. En cas de doute, la famille peut consulter le Commissariat de police qui sera toujours ouvert pour une orientation.

La Police nationale de rappeler que la fraude et l'usage de faux sont des délits, prohibés par le Code pénal, Art. 145 à 149. Le fait de « briser le sceau » ou d'ouvrir la boîte sans la présence des autorités représente également une infraction pénale. Pour chaque personne décédée de la Covid- 19, sa dépouille doit être correctement emballée dans un sac mortuaire, selon les instructions des autorités.

Anatra R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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