Publié dans Société

Agression en réunion d’une commerçante - Un chauffeur de taxi de mèche avec les bandits

Publié le mercredi, 16 juin 2021


A Behoririka sévissent des malfaiteurs dangereux opérant par bande, notamment dans le pourtour du lac ! Cette situation est bien connue des habitants de la Capitale. Mais quand un chauffeur de taxi agit en complicité avec un gang, ça dépasse vraiment les bornes. Or, c’est ce qui s’est passé au cours du week-end dernier où une mère de famille, commerçante de son état, s’est fait voler de son million d’ariary, somme prévue à un achat. De plus, la scène s’est déroulée en plein jour et sous les yeux des passants, complètement médusés. Non seulement, la victime a été forcée d’indiquer son compte sur Mobile Banking, mais les assaillants l’avaient embarquée de force dans un taxi qui attendait dans le secteur. Evidemment, le conducteur, dans la voiture, était de mèche avec les voleurs.
Le mode opératoire de ces bandits, au nombre de six, et qui étaient équipés d’objets tranchants, dépasse l’entendement, du moins selon la dame. Elle raconte qu’un agresseur l’avait accostée comme si les deux se connaissent depuis des lustres. Le voyou a donc feint d’entourer la dame de ses bras pendant qu’il brandissait un couteau qu’il pointait, de manière persuasive et discrète, sur le ventre de la victime. Comme cette dernière a donné l’alerte, un second larron a surgi d’un coin de rue pour embarquer de force la femme dans ce taxi où tous les complices des deux attendaient déjà. « C’est là qu’ils m’ont forcée de leur fournir mon compte M’vola. Comme j’ai résisté, ils m’ont menacée avec leurs couteaux », relate la victime.
Une fois que les assaillants ont eu ce qu’ils ont cherché, ils ont conduit la femme en taxi jusque dans un quartier voisin où les bandits l’avaient abandonnée sur place. Pour elle, le chauffeur de taxi était sûrement dans le coup. Et que des gens le connaissent mais qu’ils n’osent pas réagir pour secourir la victime. Actuellement, l’enquête poursuit son cours pour tenter au moins d’identifier le véhicule. La balle est donc dans le camp de cette dame pour donner tous les renseignements nécessaires touchant aussi bien ce taxi que le reste, c’est-à-dire toute la filière.
F.R

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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