Publié dans Société

Fin de la 1ère campagne d’immunisation anti – Covid - 150.000 personnes vaccinées, 176 victimes d’effets indésirables

Publié le mercredi, 16 juin 2021


 Aucun décès à déplorer. A la date du 15 juin dernier, la Direction du Programme de vaccination élargie (DPEV) auprès du ministère de la Santé publique (Mnsanp) a écoulé 156.520 doses de Covidshield, la version indienne d’AstraZeneca. Elles ont permis à immuniser contre la Covid-19, plus précisément 147.959 personnes dans tout Madagascar. Sur les 250.000 doses reçues à travers l’initiative Covax et qui sont particulièrement destinées à la première administration, les vaccinodromes respectifs disposent encore un total de 93.480 doses. D’après toujours les informations communiquées par le ministère de la Santé publique, 176 personnes qui se sont présentées pour se faire vacciner ont développé un événement médical indésirable soit un taux de 0,12%. 172 d’entre elles ont présenté des Manifestations post-vaccinales indésirables mineures (MAPI), c’est-à-dire des effets fâcheux qui se produisent à la suite de l'administration du vaccin et n’ayant pas nécessairement de lien causal avec la vaccination. Elles sont caractérisées par des fièvres ou encore des réactions au point d'injection. A cela s’ajoutent quatre individus immunisés qui ont manifesté des événements indésirables plus graves encore par exemple l’hospitalisation d’un bénéficiaire à l’HJRA suite à un gonflement des yeux après une injection anti-Covid-19. En ce qui concerne le décès suspect d’un médecin à Fianarantsoa, 24 heures après l’administration de la première dose, les autorités sanitaires malagasy ont bien confirmé que le résultat de l’autopsie n’a révélé aucun lien avec le vaccin.
Vers la destruction de doses restantes
La réticence de la population malagasy observée au cours des premières semaines de la vaccination ciblée a été flagrante que les autorités sanitaires ont décidé d’ouvrir la campagne vaccinale à toutes les personnes de plus de 18 ans. Si la première dose a  été au départ réservée aux agents de santé, Forces de l’ordre, personnes diabétiques, des travailleurs sociaux et d’autres personnes vulnérables, depuis quelques semaines, elle a été ouverte au grand public dont le secteur privé, les acteurs du tourisme, les personnalités publiques.  Par conséquent, les demandes se sont accrus ayant amené à la multiplication des vaccinodromes.  Pour Antananarivo, à part l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), CSS Tsaralalàna, Camp militaire Ampahibe, Amadia Faravohitra, il existe de nouveaux sites de vaccination créés. Ce sont notamment les cliniques des Nations unies Andraharo, le stade Malacam Antanimena, l’Esplanade Ankatso, l’Ecole Polyclinique Vontovorona, Théâtre de verdure d'Analamahitsy, 67Ha près de l’Eglise Salema, à Ambohimanarina dans la Commune Anosisoa. Et même les OSTIE et autres structures de santé ont rejoint le mouvement. En périphérie, les Centres de Santé de Base niveau II ont même administré la première dose. Il en est de même pour les structures de santé en région.  En outre, même si la date de l’arrivée de la deuxième dose destinée à la vaccination de rappel contre la Covid-19 n’a pas été communiquée, il faut savoir que toutes les personnes ayant reçu la première dose ont été appelées à se présenter deux mois après leur première inoculation. C’est-à-dire que si la campagne vaccinale a débuté le 10 mai dernier, l’administration de la deuxième vague doit débuter vers mi-juillet. Ce qui suppose la fin de l’administration de la première dose ce jour car la date de péremption des vaccins arrive à échéance. Les doses restantes vont être ainsi détruites et jetées à partir de demain. Et ce sont les Centres de vaccination qui vont s’en charger.
KR.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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