Publié dans Société

Approvisionnement en eau à Antananarivo - Mandroseza II opérationnelle d’ici la semaine prochaine

Publié le vendredi, 18 juin 2021


La Capitale a besoin de 300 000 m3 d’eau par jour. Cependant, la centrale de production à Mandroseza ne peut produire que 200 000 m3, selon le directeur général de la JIRAMA, Vonjy Andriamanga. Afin de combler le vide, la JIRAMA a recours à différentes solutions comme la distribution d’eau pour chaque ménage, la construction d’une nouvelle centrale de production. D’ici la semaine prochaine, la station de Mandroseza II sera opérationnelle. Elle pourra produire jusqu’à 40 000 m3 d’eau par jour. Une autre quantité de 24 000 m3 sera distribuée à travers les unités conteneurisées mises en place dans la ville.
La vétusté des infrastructures et leur manque d’entretien sont parmi les raisons qui engendrent les problèmes d’approvisionnement en eau dans la Capitale. Cette année, la JIRAMA mise sur la rénovation de 20 km de tuyau conducteur d’eau à Antananarivo. Quant à la distribution, la réserve d’eau à Tsiazompaniry est encore suffisante pour couvrir le besoin de la population tananarivienne jusqu’à la fin de cette année.
Deux camions citernes pour la JIRAMA
Assurer l’accès à l’eau pour toute la population. Tel est l’objectif du développement durable n° 6. Une vision qui va de pair avec la priorité du Gouvernement concernant l’accès à l’eau potable pour tous les ménages malagasy. C’est un grand défi, vu les conditions climatiques du pays. Afin de venir en aide à la population de la Capitale ayant des difficultés en approvisionnement en eau, une signature de convention entre le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et la JIRAMA s’est tenue hier à Antanimora. Il s’agit de la donation de deux camions citernes pouvant contenir jusqu’à 20 m3 d’eau chacun. « En attendant la mise en place des solutions à long terme pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau dans la Capitale, la réception de ces matériels est d’une importance majeure pour satisfaire le besoin des quartiers en difficulté », soutient le DG de la JIRAMA. Ils seront utilisés afin de combler la production dans la réserve d’eau à Mandroseza II.
Madagascar est parmi les 5 pays les plus vulnérables face au changement climatique. Ces dernières années, les catastrophes naturelles comme la sècheresse, l’inondation et le glissement de terrain ne cessent d’augmenter et la pauvreté ne fait qu’aggraver la situation. La ville d’Antananarivo n’est pas épargnée par ce phénomène. Selon le directeur général du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, en tant qu’initiatrice des mesures d’urgence, cette  structure opérationnelle est toujours prête à collaborer avec les autres entités et partenaires pour sauver des vies.
Anatra R.




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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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