Publié dans Société

Gabegie des « taxis-be » - Les passagers en détresse !

Publié le lundi, 21 juin 2021

Le statut de service à utilité publique remis en question.  Les « taxis-be » exerçant dans la zone urbaine et suburbaine commencent de nouveau à dicter leur loi. Outre la négligence des barrières sanitaires et le non respect des passagers, les transporteurs ne pensent plus qu’à leurs propres intérêts. Pour les lignes reliant le centre-ville avec Ambohimangakely, Itaosy ou encore Ivato et Ambohidratrimo, seulement quelques voitures arrivent à destination à partir de 16h. En effet, pour la ligne Ivato, même si leurs véhicules sont équipés de GPS, les transporteurs osent encore défier les autorités.

 

Ils ne rejoignent plus leur primus à Antohomadinika, bien que les passagers paient le tarif normal. « Dès l’après-midi, la plupart des bus ne veulent plus transporter les passagers jusqu’à Antohomadinika. Certains s’arrêtent à Talatamaty, Ambohibao ou au 67 Ha », avance Nirina, habitant à Ankazomanga. Les passagers sont donc obligés de payer le double voire le triple du tarif pour pouvoir arriver à leur destination finale. Pire encore, certains transporteurs ont discrètement augmenté le prix du ticket, notamment durant l’après-midi, à part le fait qu’ils n’acceptent plus le demi-tarif pour les mi-trajets.

Le cas de la ligne E reliant Andravoahangy et Ambohimangakely est le plus lamentable. Tous les « taxis-be » font un demi-tour au rond-point de Mahazo, et cela sous les yeux des Forces de l’ordre. Afin de lutter contre cette gabegie, une nouvelle organisation a été mise en place dans cette partie de la Capitale. Mais malheureusement, son application n’a duré que quelques semaines.  « Nous sommes déjà habitués à cette situation. Tantôt les contrôleurs renforcent la surveillance, et peu de temps après ils baissent leur garde. Nous ne savons plus quoi faire, à part se plaindre au niveau des autorités », se désole un père de famille.  

Quant au respect des barrières sanitaires, rien ne va plus. Les mêlés sont de nouveau constatés au niveau des arrêts-bus durant la soirée. La distanciation sociale et le port du masque ne sont plus respectés. A plusieurs reprises, les passagers, conscients des dangers auxquels ils font face, avertissent les chauffeurs et leurs aides. Cependant, ils ne reçoivent que des menaces et des insultes en contrepartie. Certes, Madagascar a évité le pire, mais le coronavirus continue encore à faire des victimes dans le pays. Sur ce, la lutte contre la propagation de cette pandémie doit se poursuivre. Cela nécessite la collaboration de tout citoyen, à commencer par les transporteurs.

Anatra R.

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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