Publié dans Société

Fête de l’indépendance - La ville d’Antananarivo embellie

Publié le mardi, 22 juin 2021


La population tananarivienne est fin prête pour accueillir la commémoration de la fête de l’indépendance, le 26 juin. A quelques jours avant la célébration, la ville des mille est ornée par les couleurs du drapeau national, notamment le vert, le blanc et le rouge tandis que les décorations lumineuses attirent les yeux durant la nuit. Outre les habitations, entreprises ou encore les églises, les oriflammes embellissent les bureaux administratifs. Cette année, la décoration est plus singulière. Les feux de projection du stade de Barea à Mahamasina et du « Rova » de Manjakamiadana envoûtent les visiteurs en début de soirée. En parallèle, certaines propriétés privées comme les magasins ont décoré leur enceinte avec des lumières fluorescentes, comme à la fête de Noël. Par ailleurs, des lampadaires solaires sont installés aux poteaux longeant les rues de la Capitale. Malgré l’inquiétude en cette période de pandémie, beaucoup ont déjà fait le tour de la ville pour admirer sa beauté, notamment le stade de Mahamasina qui a conquis plus d’un. Pour la Commune urbaine d’Antananarivo, ses agents ont procédé depuis le début de ce mois de juin au traçage des marquages au sol, la peinture des piquets ainsi que la réfection des nids-de-poule et quelques infrastructures marquant l’histoire de la ville, comme la place Pergola située à Antaninarenina.
Contrairement à l’année dernière, la ville d’Antananarivo est plus animée. Ainsi, chaque famille essaie de profiter de ces quelques jours d’ambiance pour briser le silence et l’anxiété causés par le confinement. Certes, il n’y aura pas de feux d’artifice le 25 juin, mais tout le monde pourra sortir librement dans les rues pour porter les lampions. Par ailleurs, il a été souvent constaté que quelques jours avant la Fête nationale, les pétards sont les plus prisés par les consommateurs.
Anatra R.


Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff