Publié dans Société

Fête de l’indépendance - L'association Fitia gâte les personnes âgées et les enfants nécessiteux

Publié le dimanche, 27 juin 2021

Deux jours d’actions sociales et de partage. Les membres de l’association Fitia n’ont pas manqué d’apporter de la gaieté aux personnes âgées ainsi qu’aux enfants nécessiteux issus de 6 centres localisés à Antananarivo. Parmi les plus vulnérables en ce temps de crise liée à la pandémie de Covid -19, les bénéficiaires ont quand même pu fêter comme il se doit la fête de l’indépendance.

« Asaramanitra est toujours l’occasion de nous rappeler la force de nos vraies valeurs en tant que Malagasy. Il me tenait à cœur de marquer le « fihavanana » et le « firaisankina » avec nos « Ray aman-dreny » dans les maisons de retraite, mais aussi avec nos enfants démunis, pour leur rappeler que nos valeurs les plus importantes vont bien au-delà de la pauvreté, qu’en restant unis dans l’amour nous pouvons avancer ensemble ». Mialy Rajoelina, Première dame et non moins présidente fondatrice de l’association Fitia, s’est exprimée ainsi dans son compte Instagram. Ceci suite aux actions sociales que ladite association caritative a mené les 24 et 25 juin derniers à Antananarivo. Durant la première journée, de nombreuses personnes âgées, pensionnaires des centres Foyer de Vie à Ambohimanambola, Karibo Tsimbazaza et Fiainam-baovao ont été gâtées par l’association. Chacun d’entre eux a ainsi reçu une couverture et un panier garni pour faire face à l’hiver et célébrer comme il se doit la fête nationale. La porte-parole de Fitia, Gentiane Andrianisa, n’a pas manqué de féliciter ces vulnérables d’avoir pu surmonter la pandémie depuis mars 2020 jusqu’à maintenant. Pour leur part, ces personnes du 3è âge ont exprimé leur reconnaissance et bénédiction envers l’association et ses membres, conduite par la Première dame, pour ce geste d’amour et de reconnaissance envers les aînés.

Un millier d’enfants bénéficiaires

Après les personnes âgées, un millier d’enfants démunis issus de 3 établissements à savoir l’Akany Solofo Amboanjobe, le centre Betanie Sœurs Providence des Rieux sur Loir Ankasina et le Centre des Sœurs à Tsaramasay ont été gâtés par l’association Fitia, dans la journée du 25 juin dernier. Outre les lampions, friandises et plaid distribués pour les vulnérables, ils ont également pu partager un déjeuner avec les membres de l’association. Chaque centre a, quant à lui, reçu des dons supplémentaires à savoir du riz et de l’huile afin de renforcer sa cantine, au profit des pensionnaires. « Notre centre accueille au total 1 048 enfants, tous scolarisés depuis le préscolaire jusqu’en terminale. Ils sont issus de familles nécessiteuses du quartier. Près de 800 d’entre ces enfants sont quotidiennement servis à la cantine, où ils déjeunent », avance Nathalie Rakotonirina, coordinatrice du centre Betanie Ankasina. D’après cette responsable, le confinement et les impacts de la pandémie ont été constatés sur les enfants. « Le déjeuner servi par le centre constitue le seul repas quotidien pour des enfants dont les parents ont eu des problèmes liés au chômage ou la perte d’emplois à cause de la Covid- 19 », reconnait-elle. Quoi qu’il en soit, cette action de Fitia a enchanté les bénéficiaires, lesquels ont pu célébrer la fête nationale dans la joie…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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