Publié dans Société

Fête de l’indépendance - Aux couleurs de l’unité nationale

Publié le dimanche, 27 juin 2021

Nombreuses prestations de styles différents, toutes évoquant l’unité nationale, ont ravivé l’amour de la patrie pour le public du stade Barea Mahamasina et des téléspectateurs dans l’après-midi du 26 juin. Le drapeau malagasy a été hissé d’une manière différente, avec fierté, par les 80 chorégraphes, des élèves du Centre national d'éducation musicale et de la danse (CNEMD), ceux du centre Akamasoa, ainsi que divers artistes dont Luk, Lilie, Njakatiana, Rossy, Vilon’Androy, Lôla.

 

Le millier d’enfants pris en charge par le Père Pedro au centre Akamasoa ont retenu toute l’attention du public présent au stade de Mahamasina, et ce dès leur arrivée. Vêtus des couleurs du drapeau national : blanc, rouge et vert avec des touches en jaune et bleu, ils ont vite su mettre de l’ambiance pour toute l’assistance. Une fois sur scène, ils ont encore créé davatange d’animations avec leur mouvement d’ensemble. Le plus attendu a été également le grand show de souveraineté de Njakatiana, Luk et Lilie avec 80 danseurs. Leur chorégraphie qui renvoie une histoire connue de la population malagasy a été réussie. La prestation des élèves du CNEMD, sous tutelle du ministère de la Communication et de la Culture, a été également remarquable. Après le spectacle réussi au Palais d’Antananarivo en novembre 2020, la bande à Holy Razafindrazaka a encore relevé le défi de raconter l’Histoire de Madagascar et celle de la culture malagasy à travers des danses typiquement locales. « Notre travail s’est focalisé sur l’unité nationale. Nous avons montré la diversité culturelle de la Grande île pour montrer que cette diversité des aspects culturels dans chaque Région fait notre union », a-t-elle souligné. Notons que toutes ces prestations ont été précédées par un concert du groupe Antsan’i Kristy, TDL et du groupe Solika. Entre-temps, une séance de rappel de l'Histoire de Madagascar a été au programme.

En outre, les Forces armées n’ont pas manqué d’égayer les invités. Les membres du Club omnisport des Armées, section Taekwondo, ont bien marqué la cérémonie à Mahamasina avec la casse de tuile. Il en était de même pour le « silent drill » de l'Académie militaire et la fameuse synchronisation japonaise réalisée par l'école SEMIPI. Le traditionnel défilé militaire a été clôturé en beauté par des feux d'artifice au milieu des prestations du groupe Rossy. 

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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