Publié dans Société

Ruée vers la Rocade d’Iarivo - Des embouteillages se forment sur l’axe Marais Masay

Publié le mardi, 29 juin 2021

C’était prévisible ! C’est à travers ces propos que beaucoup d’automobilistes décrivent les embouteillages sur l’axe Marais Masay. Depuis dimanche, des bouchons se forment du côté d’Ivandry, Ankorondrano et Andranobevava. Ils sont présents dès 8h du matin, puis vers midi jusque tard dans la soirée.

Il a fallu plus d’une heure pour effectuer le trajet entre Tsarasaotra (route Sanifer à Ambohimanarina) et Antanimena, contre une dizaine de minutes durant les heures creuses. En effet, dès l’ouverture de la Rocade d’Iarivo, les automobilistes ont décidé d’emprunter cette voie rapide pour un essai. Cependant, il n’y a qu’une seule voie de dégagement au rond-point Masay et qui mène vers les autres axes. Par conséquent, les files de voitures sont très denses jusqu’à Tsarasaotra, Antanimena, Andranobevava et Analamahitsy.

D’après ces automobilistes, ils espèrent que cette situation soit temporaire. « Nous espérons que ce problème ne durera pas très longtemps. Une fois que tous les automobilistes ont vécu leur expérience sur la voie rapide, la circulation sera plus fluide », soutient un chauffeur de taxi. Mais à vrai dire, les bouchons sur cet axe existaient depuis la semaine dernière durant laquelle la nouvelle rocade n’a pas été encore fonctionnelle. Les embouteillages sont plutôt dus à une réfection de la route du Marais Masay. A cause des travaux, l’autre axe est devenu à double sens et les automobilistes sont contraints de diminuer leur allure.

Par ailleurs, le non-respect du Code de la route est la principale cause des embouteillages monstres dans la Capitale. « Nombreux automobilistes ne respectent pas la ligne de dépassement et n’utilisent pas de clignotant. Et parfois, certains s’arrêtent au beau milieu de la chaussée, bloquant ainsi la circulation. Quant aux autres moyens de transport comme les deux-roues et les charettes, ils doivent également respecter le Code de la route », soutient Fidy, moniteur au sein d’une auto-école. Actuellement, beaucoup de jeunes prennent des photos dans les rues de la Capitale, et en particulier sur les nouvelles rocades. Ils gênent aussi la circulation.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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