Publié dans Société

Marché à étages de Behoririka - Encore du pain sur la planche pour la CUA

Publié le jeudi, 22 juillet 2021

L’intégration de la première et d’une partie de la deuxième vague de marchands de rue dans le marché à étages de Behoririka a commencé avec une vive tension entre ces derniers et la Mairie de la Capitale, hier. En effet, dès 5 heures du matin, les agents de la Police municipale sont descendus sur terrain afin de chasser les commerçants ambulants du coté du building Ramaroson jusqu’au pont de Behoririka. Selon eux, cette nouvelle infrastructure a été construite dans le but de lutter contre ces activités illicites qui minent la Capitale.  

 

De leur côté, les commerçants qui ont déjà obtenu leur badge et figurant parmi les 800 bénéficiaires ont haussé le ton sur l’étroitesse de leurs stands, tandis que ceux qui sont restés à l’extérieur se plaignaient d’une discrimination. Ils disent de ne pas être au courant de l’inscription pour pouvoir bénéficier une place au sein de ce marché. Ils ont alors organisé une manifestation, ayant engendré ainsi un échange verbal entre les deux parties et le blocage de la circulation. Par peur d’être dérobés,  les gérants de magasins aux alentours ont fermé leurs portes. Pour disperser les manifestants, les Forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes. La circulation n’est revenue dans le calme que dans l’après midi.

Face à cette situation, la Commune urbaine d’Antananarivo, à travers le directeur du marché, Rija Randrianarisoa, a rappelé que le bureau de doléance situé au Gymnase couvert de Mahamasina reste ouvert pour tous les marchands de rue. Un délai de quelques jours est accordé aux commerçants ambulants afin qu’ils quittent les lieux et rejoindre leurs places à l’intérieur du nouveau marché. Dans le cas contraire, les places libres seront cédées à d’autres commerçants. Certains d’entre eux ont déjà préparé leurs étals pour pouvoir exercer dès ce jour. La distribution des places se fait à travers un tirage au sort. Actuellement, 90 % des bénéficiaires disposent déjà de badge. Afin d’aider ces commerçants, ils ne payeront ni droit ni taxe, mais seulement une participation de 500 ariary par jour en guise de ticket de vente.

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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