Publié dans Société

Assaut armé à Toamasina - Deux bandits éliminés par la FIP

Publié le lundi, 02 août 2021

Devant la recrudescence des assauts armés de bandits, faits se traduisant principalement par les attaques visant des cash-points, la Force d'intervention de la police ou FIP ont déclenché une opération musclée. Celle-ci s'est réalisée tôt hier matin dans le secteur du Dépôt à Analankinina, Toamasina. Là, un gang a essuyé un sérieux revers à la suite de ce coup de force policier : il a perdu deux hommes dans ses rangs à l'issue d'un échange de tirs avec les Forces de l'ordre.

Par ailleurs, six d'entre eux, les survivants à ce coup de filet musclé, ont été capturés vivants. Depuis, ils sont soumis à un interrogatoire dans les locaux d'un service de police dans la cité portuaire de l'Est. Et comme des trophées de guerre, la Police a pu confisquer une arme de poing de fabrication française, munie d'un chargeur, des mains des assaillants.  Mais il n'y a pas que les armes. Deux motos que les membres de ce gang ont l'habitude d'utiliser pour commettre leurs forfaits, sont également saisies.

Pour les habitants de Toamasina, la coupe déborde et il faut que le sang s'arrête de couler à cause du banditisme qui endeuille la ville depuis un certain temps. En l'espace de quelques jours seulement, deux agents ou autres préposés de cash-point ont été dévalisés et assassinés par des bandits. Un assaut survenu près d'une station-service a coûté la vie à un père de famille duquel les agresseurs ont volé une vingtaine de millions d'ariary. L'autre fait sanglant se déroulait également près du dépôt d'une autre compagnie pétrolière.

Même si le commandant de la FIP a personnellement reconnu qu'une attaque de ce genre se produit presque systématiquement à Toamasina, il a toutefois sensibilisé et lancé un appel à ses habitants d'aider la Police, du moins en matière de renseignement pour combattre en commun ce phénomène. Ces trois dernières semaines, celle-ci a multiplié les coups de filet tout en menant un combat dont l'issue est parfois meurtrière, du moins côté agresseurs, pour tenter de mettre un frein au banditisme à Toamasina. Déjà, la semaine du 22 juillet dernier, deux autres assaillants furent abattus lors de leur tentative pour perpétrer une attaque en plein cœur de la ville. Auparavant, la violence des bandits s'est traduite par des agressions ayant visé des agents d'entreprise qui vont effectuer un versement à la banque. Aujourd'hui, les attaques visent désormais des cash-points.

Franck R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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