Publié dans Société

Union des coopératives de transport urbain - Une trentaine de véhicules transformés en « bus class »

Publié le mercredi, 04 août 2021

Le projet avance lentement. Les 107 lignes exerçant dans la zone urbaine auront leur propre « bus class » avant la fin d’année, selon l’explication émanant de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU). Après un essai concluant, cette association des transporteurs desservant la ville d’Antananarivo prévoient de présenter une trentaine de véhicules au comité de validation de la CUA pour intégrer le projet bus class.

La Commune urbaine d’Antananarivo souhaite que chaque ligne dispose au moins 5 bus class. En effet, aucune nouvelle licence ne sera octroyée. Ce projet étant seulement une transformation et changement de matériel. Concernant les sept véhicules class qui sont validés par le comité, ils ont passé avec succès la contre-visite à la Société municipale d'entretien des véhicules (SMEV), hier. Après quelques réparations techniques dont la mise en place du plan de ligne, le changement de l'écran, l’installation d’un distributeur automatique de gel désinfectant ainsi que le wifi. L'Office pour la maintenance des véhicules de transport est strict concernant le contrôle et la réception technique des véhicules transformés en « bus class », selon le commissaire principal de police, Whens Ostrom. En conséquence, ils desserviront la ville ce jour même.

 En rappel, le projet « bus class » est initié par la Commune urbaine d’Antananarivo et le Comité Stratégique secteur taxi-be (CSST). Les véhicules travaillent de 5 h du matin jusqu’à 21 h, du lundi au dimanche. Pour ceux taxi-be de 32 places, elles seront réduites à 22, tandis que limitées à 18 pour les 27 places et 15 en ce qui concerne les 22 places. Pas de strapontin et la propreté du véhicule devra être irréprochable. Le « bus class » sera identifié par les couleurs bleu métallisé et jaune avec l’inscription « bus class Antananarivo Renivohitra ». Outre les sièges confortables pour les passagers, le véhicule est muni d’un distributeur de gel, d’un écran plat, d’un GPS, connecté à des réseaux wifi et un extincteur. En plus, les chauffeurs et les receveurs porteront des uniformes dignes de leurs fonctions. Le tarif est unique, c’est-à-dire 1 500 ariary.

Anatra R.

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Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

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