Publié dans Société

3 enfants enfermés sans nourriture - Quid de la suite de l’affaire ?

Publié le mardi, 17 août 2021


Un dossier classé ? La suite de l’affaire concernant la séquestration de trois enfants dans le Fokontany de Tsarafaritra Tsimbazaza alimente encore la discussion au sein de la population. La mère a été amenée au Poste de police situé à Tsaralalàna. Après une enquête préliminaire, elle a reconnu sa faute et a été aussitôt relâchée. En contrepartie, elle doit rester à la disposition de la Police et devait se présenter au Commissariat le lundi 9 août dernier. Or, jusqu’à ce jour, la jeune femme reste introuvable. Elle n’a laissé aucun signe de vie. Mais le plus surprenant dans cette affaire, c’est sa remise en liberté après qu’elle a été amenée au Poste, la veille de sa disparition. En effet, les observateurs, les témoins et même les responsables de ce Fokontany se demandent les raisons qui se cachent derrière cette libération immédiate. Ils n’ont pas caché leur déception concernant cette affaire. De plus, il s’agit ici du droit humain, la vie des trois enfants mineurs étant en jeu. Joints au téléphone, les bureaux qui devraient être en charge de cette affaire n’ont divulgué aucune information et ont mené en bateau leurs interlocuteurs. La dernière nouvelle remonte il y a une semaine où la grand-mère des garçons s’est présentée au Commissariat de police.
En rappel, une mère de famille d’une vingtaine d’années a enfermé dans sa maison ses trois enfants dont l’aîné est âgé de 5 ans, ainsi que deux jumeaux de 2 ans et demi qui viennent d’être circoncis. Seuls sans nourriture, ni eau, ils y sont restés pendant deux jours et deux nuits. Ils étaient couverts de saleté, de la tête au pied. Affamés et assoiffés, ils ont dû boire du pétrole et manger de la cire qui se trouvait encore dans une assiette. En dépit de tout cela, la mère est de nouveau partie au lendemain même de son enquête. Beaucoup suspectent qu’elle aurait tenté volontairement de commettre un homicide à l’encontre de ses propres enfants en les enfermant ainsi et en les privant de nourriture. Selon la version de quelques-unes de ses connaissances, cette jeune femme serait une dérangée mentale et une arnaqueuse.
La Rédaction



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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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