Les essais sur les animaux ont été déjà positifs. Maintenant, il est question d’évaluer sur un nombre croissant de volontaires la sécurité, la réponse immunitaire et l’efficacité d’un vaccin. Une fois que cette phase clinique délivre des résultats satisfaisants, Madagascar sera l’un des pays en Afrique qui bénéficie d’une vaccination de masse à titre gratuit. Cela pourrait se réaliser dans 5 ou 6 ans », a expliqué le Professeur Rakotozandrindrainy Raphaël, investigateur principal de la recherche sur le vaccin contre la bilharziose en Afrique (VASA). Et d’ajouter que Madagascar est en avance par rapport aux autres pays Africains. Grâce à cette procédure qui va débuter vers la fin de l’année, la situation va certainement s’améliorer.
Toujours dans le cadre de la bilharziose, l’université d’Antananarivo collabore aussi depuis 2018 avec celle de Fianarantsoa pour un diagnostic rapide facile et fiable afin d’éradiquer la bilharziose chez les jeunes enfants et les mères.
Outre ces études scientifiques, l’université d’Antananarivo mène également depuis 2011 des recherches portant sur la surveillance de la fièvre typhoïde sévère en Afrique subsaharienne (SETA). A cela s’ajoute l’introduction du vaccin conjugué contre la fièvre typhoïde en Afrique (THECA) avec le financement du Partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques (EDCTP), l’International Vaccine Institute
de Séoul, la Fondation Melinda et Bill Gates, ainsi que la Recherche sur la Covid-19 en milieu africain (COVIA).
K.R.