Le premier, un jeune garçon, a été retrouvé avec les poignets et les pieds attachés. La seconde, une jeune fille, a connu un pire sort. Non seulement, son tortionnaire l'avait attachée comme son frère mais de surcroît, ses attaches ont été faits pour la mettre dans une position la plus inconfortable, car suspendue, donc de façon à ce qu'elle ne toucha terre.
Le chef de famille, suspecté d'être l'auteur de ces faits, arrivé sur place, a échappé de peu à la furie des personnes présentes sur place, horrifiées et choquées par la vision de ces deux jeunes enfants ligotés. L'homme ne devant sa vie sauve qu'à l'arrivée sur place du chef de Fokontany, mais surtout la Police qui est venue pour l'arrêter.
Lors de son audition, le chef de famille n'a pas nié les faits qui lui sont reprochés. Selon le communiqué de la Police, qui mène l'enquête, l'homme aurait admis ne pas être étranger aux violences infligés aux deux enfants, affirmant avoir fait subir volontairement des sévices corporels aux enfants de son épouse, absente du foyer pour travailler. A ses enquêteurs, l'homme aurait expliqué avoir voulu punir les enfants pour des supposées bêtises commises par ceux-ci. Infliger ces corrections physiques qui s'apparentent à des sévices corporels serait habituel pour ce « père » de famille.
Lors de leur sauvetage, les poignets des enfants portaient des traces visibles des cordes avec lesquelles ils ont été ligotés. Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la Police a tenu à adresser un message, suite à cette affaire. Elle indique ne tolérer toute forme de maltraitance envers les enfants, et invite la population à donner rapidement l'alerte devant un cas similaire.
La Rédaction