Publié dans Société

Le beau-père tortionnaire interpellé - Fin de calvaire pour deux enfants maltraités

Publié le jeudi, 26 août 2021

Une fillette de 6 ans et un garçon de 9 ans, ont été libérés du terrible joug que leur a fait systématiquement subir leur beau-père. Cet individu a été arrêté par la Police. Ce sont des cris d'appels au secours, sinon de détresse, provenant d'une maison, qui ont alertés les voisins. Ces derniers ont pris la décision de regarder ce qu'il se passait dans ladite demeure. Forçant la porte verrouillée, les riverains en question sont ensuite tombés sur une scène d'une ignominie sans nom. Devant eux se dressaient en effet deux petits malheureux livrés à leur sort.  

 

Le premier, un jeune garçon, a été retrouvé avec les poignets et les pieds attachés. La seconde, une jeune fille, a connu un pire sort. Non seulement, son tortionnaire l'avait attachée comme son frère mais de surcroît, ses attaches ont été faits pour la mettre dans une position la plus inconfortable, car suspendue, donc de façon à ce qu'elle ne toucha terre.

Le chef de famille, suspecté d'être l'auteur de ces faits, arrivé sur place, a échappé de peu à la furie des personnes présentes sur place, horrifiées et choquées par la vision de ces deux jeunes enfants ligotés. L'homme ne devant sa vie sauve qu'à l'arrivée sur place du chef de Fokontany, mais surtout la Police qui est venue pour l'arrêter.

Lors de son audition, le chef de famille n'a pas nié les faits qui lui sont reprochés. Selon le communiqué de la Police, qui mène l'enquête, l'homme aurait admis ne pas être étranger aux violences infligés aux deux enfants, affirmant avoir fait subir volontairement des sévices corporels aux enfants de son épouse, absente du foyer pour travailler. A ses enquêteurs, l'homme aurait expliqué avoir voulu punir les enfants pour des supposées bêtises commises par ceux-ci. Infliger ces corrections physiques qui s'apparentent à des sévices corporels serait habituel pour ce « père » de famille.

Lors de leur sauvetage, les poignets des enfants portaient des traces visibles des cordes avec lesquelles ils ont été ligotés. Dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la Police a tenu à adresser un message, suite à cette affaire. Elle indique ne tolérer toute forme de maltraitance envers les enfants, et invite la population à donner rapidement l'alerte devant un cas similaire.

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff