Publié dans Société

Vaccin contre la bilharziose - Madagascar débute des essais cliniques

Publié le jeudi, 26 août 2021

Aucun vaccin contre la bilharziose n’a été découvert jusqu’à présent. Seuls des candidats au vaccin thérapeutique contre cette maladie existent. Contribuant à l'éradication de cette maladie qui frappe au moins 90 % de la population malagasy vivant dans des conditions insalubres, nos chercheurs vont lancer des essais cliniques. « Madagascar figure parmi les pays qui établissent l'innocuité et l'efficacité du vaccin contre la bilharziose élaboré par une université américaine avec l’International Institute Vaccination.

Les essais sur les animaux ont été déjà positifs. Maintenant, il est question d’évaluer sur un nombre croissant de volontaires la sécurité, la réponse immunitaire et l’efficacité d’un vaccin. Une fois que cette phase clinique délivre des résultats satisfaisants, Madagascar sera l’un des pays en Afrique qui bénéficie d’une vaccination de masse à titre gratuit. Cela pourrait se réaliser dans 5 ou 6 ans », a expliqué le Professeur Rakotozandrindrainy Raphaël, investigateur principal de la recherche sur le vaccin contre la bilharziose en Afrique (VASA). Et d’ajouter que Madagascar est en avance par rapport aux autres pays Africains. Grâce à cette procédure qui va débuter vers la fin de l’année, la situation va certainement s’améliorer.

Toujours dans le cadre de la bilharziose, l’université d’Antananarivo collabore aussi depuis 2018 avec celle de Fianarantsoa pour un diagnostic rapide facile et fiable afin d’éradiquer la bilharziose chez les jeunes enfants et les mères.

Outre ces études scientifiques, l’université d’Antananarivo mène également depuis 2011 des recherches portant sur la surveillance de la fièvre typhoïde sévère en Afrique subsaharienne (SETA). A cela s’ajoute l’introduction du vaccin conjugué contre la fièvre typhoïde en Afrique (THECA) avec le financement du Partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques (EDCTP), l’International Vaccine Institute

de Séoul, la Fondation Melinda et Bill Gates, ainsi que la Recherche sur la Covid-19 en milieu africain (COVIA).

 K.R. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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