A travers le centre d'incubation « Tosik'art » mis en place au sein du Centre Ivokolo sis à Analakely, les jeunes porteurs de projet peuvent désormais y croiser leurs créativités au monde de l'entreprise, notamment en tenant en compte la prise de risque dans l'aboutissement concret des projets et dans la stimulation de l'innovation culturelle.
« Les jeunes initiateurs de projets culturels ont besoin d'un catalyseur pour voir leurs idées aboutir et perdurer afin de devenir des vrais entrepreneurs culturels. Et c'est là que le ministère de la Culture intervient pour les accompagner, tout particulièrement en apportant le savoir-faire nécessaire à la rédaction du business-plan, à la gestion des aspects juridiques et ceux liés à la propriété intellectuelle et la levée de fonds. Cela consiste à dispenser des sessions de coaching et de formation portant sur le marketing, la communication, l'industrie culturelle et tant d'autres sujets suivant les besoins des incubés », a-t-elle souligné hier. Et d'ajouter que le centre d'incubation « Tosik'art » a pour vocation d'accompagner les jeunes créateurs d'entreprise dans le milieu culturel. Il aide également ces jeunes à comprendre le marché avec les opportunités qui s'y trouvent, ainsi qu'à leur faire connaître le monde des industries culturelles. « Certes, le ministère de la Communication et de la Culture n'accorde pas de financement. Cependant, il plaidera auprès des banques pour que les porteurs de projets puissent parvenir à la réalisation de leurs objectifs », a rassuré le numéro un du MCC.
Lors d'une réunion d'information entre jeunes porteurs de projet culturel, Bruce Lantoniaina, ayant occupé la deuxième place à l'issue du concours « Tosik'art » à travers son projet « B audio », n'a pas manqué de partager ses expériences. A cette occasion, il a évoqué son rêve de créer lui-même des matériels de sonorisation locaux, une ambition qui est actuellement en train d'être concrétisée grâce aux interventions du ministère. Il faut savoir que les matériels de sonorisation utilisés au sein du Centre Ivokolo sont nés de sa propre créativité.
K.R.