Publié dans Société

Aide à la population - La Police nationale saluée pour sa coopération

Publié le mercredi, 06 octobre 2021


 Protéger les citoyens et leurs biens, c’est la devise de la Police nationale. Les Forces de l’ordre jouent un rôle important dans la protection de la population, face à l’insécurité qui mine la Capitale. Après une opération lancée par le ministère de la Défense nationale à travers son département en charge de la Défense et de la Sécurité publique de renforcer les patrouilles nocturnes à Antananarivo et ses environs, la Police nationale passe en action. La nuit tombée, les agents font le tour des arrêts de bus, notamment ceux considérés comme des points noirs en termes de sécurité dont Soarano. Outre la sécurisation des passagers face au vol à la tire, les agents de police assistent les conducteurs et leur aide dans le respect des files. Sans parler, bien évidemment, du respect des gestes barrières à l’intérieur des véhicules. En effet, c’est durant ces bousculades au sein des arrêts bus que les pickpockets passent à l’acte. Des actes que la majorité d’entre les citoyens ont salués. « Ce sont les gestes que nous attendions des Forces de l’ordre. D’ailleurs, certains des citoyens ont peur d’eux. Ils pensent que les agents de police sont toujours agressifs et ne font que terroriser la population. Ces gestes sont louables et ils ne devront pas s’arrêter là », avance Mirana. Outre les patrouilles dans les ruelles sombres, les policiers peuvent ainsi accompagner les personnes jusqu’à leur domicile à leur demande. Et cela concerne les zones dangereuses. Durant les épreuves du CEPE, ces derniers ont déjà aidé plusieurs candidats dont l’accompagnement jusque dans leurs salles d’examen, l’achat du repas, etc.
Les taxis- be se font rare en début de soirée
Les employés des zones franches, des restaurants et même les étudiants font face à des problèmes de transport, depuis la reprise de l’activité des taxis- be dans la Capitale, après le confinement. En effet, les véhicules de transport en commun disparaissent en début de soirée. A 19 heures, seuls quelques taxis-be sont encore en activité et le pire c’est qu’ils ne veulent plus transporter les passagers jusqu’au terminus. Selon l’explication des transporteurs, l’insécurité règne et ils ont peur d’être attaqués par les malfaiteurs. Et ce sont les passagers qui en paient le prix fort.
 Afin de faire face à cette situation, des solutions ont été proposées par les usagers. Il s’agit de la procuration des agents de sécurité pour escorter les véhicules, dans la soirée.
« Cela ne nous gêne pas de payer les indemnités des agents de sécurité. S’ils assurent notre transport jusqu’à destination, nous pourrions nous acquitter de la somme de 600 ariary », conclut la jeune femme.
 Anatra R.






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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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