Publié dans Société

Viol d’une fillette - La victime succombe

Publié le mercredi, 13 octobre 2021

Les tristes faits suivants sont survenus à Ambato-Boeny, lundi dernier. Une fille de 12 ans a succombé à la suite d’un viol en réunion dont elle était victime. Pire, les auteurs du forfait l’avaient entraînée dans leur maison où son corps avait été par la suite retrouvé. « C’était la voisine de quartier de l’un de ces suspects qui ont fait en premier la découverte macabre de la petite. En voulant emprunter un balai chez le locataire, grande fut à la fois sa surprise et son horreur en voyant le cadavre de la petite gisant au sol à l’intérieur », commente une source d’information de la région. 

 

Dire que la victime a croisé le chemin de l’un de ses violeurs par une coïncidence malencontreuse des faits. Elle a cherché à échapper à un membre de sa famille qui allait la frapper. En se sauvant ainsi, la petite a alors fait cette mauvaise rencontre. Car l’inconnu qui se trouvait par malchance sur son chemin l’avait ensuite attirée jusque dans cette maison où d’autres hommes étaient également présents et ils ont abusé d’elle. Cette situation a alors coûté la vie à la fillette.

Informées sur ce drame, les Forces de l’ordre ont immédiatement ouvert une enquête. Cette dernière a porté ses fruits car deux individus soupçonnés d’avoir participé au viol ont été arrêtés alors qu’ils étaient sur le point de quitter clandestinement la ville. Les gendarmes les avaient appréhendés près de la sortie de la localité d’Ambato-Boeny. Actuellement, les suspects sont soumis à un interrogatoire pendant lequel les enquêteurs tentent de leur arracher les éléments d’information nécessaire, histoire de retrouver également les traces de complices.

Le phénomène honteux et répréhensible fait reparler de lui, ces derniers temps, dans certaines villes du pays. Pas plus tard que mardi dernier, un autre jeune homme de 21 ans était également arrêté à Soavinandriana-Itasy. Il aurait abusé d’une fillette de 8 ans, qui appartient pourtant à sa famille. Cela n’a pas empêché la mère de la victime de maintenir la poursuite et la plainte contre le concerné qui a d’ailleurs atterri en prison, du moins provisoirement, et ce, jusqu’à sa  comparution le 3 novembre prochain.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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