Publié dans Société

Violence conjugale - Des femmes ont failli perdre la vie

Publié le jeudi, 14 octobre 2021


Le phénomène lié aux violences conjugales semble être subitement en recrudescence, un peu partout dans le pays. Souvent, ce sont les épouses qui paient le plus lourd tribut de cette situation au point que certaines ont même failli perdre la vie dans des circonstances parfois tragiques. Vers le début de cette semaine, une mère de famille a dû être évacuée puis hospitalisée en ville, précisément à l’HJRA. Pendant trois jours, elle n’a toujours pas émergé de son coma après que son mari l’a battue sans ménagement pour un motif qui échappe au commun des mortels.
Le week-end dernier, l’opinion avait été horrifiée après qu’un jeune chef de famille de 27 ans d’Ambohitrarahaba a tenté de tuer sa femme en l’égorgeant et son enfant de 2 ans en le dépeçant et en l’éventrant, avant qu’il ne mette lui-même fin à sa propre existence. La mère de famille a failli également disparaître à jamais si les membres du fokonolona n’étaient pas arrivés assez rapidement. Le geste suicidaire et plein de violence, sinon de folie meurtrière chez le père de famille, aurait été à la fois d’ordre psychique et professionnel. Il n’aurait dû pas supporter la pression morale liée à sa dispute avec son employeur qu’il a préféré voir les siens mourir avec lui.
Une ou deux semaines de cela, le comportement destructeur d’un autre chef de famille, domicilié à Ankofafa à Fianarantsoa, a ouvert cette sombre série montrant des gestes de folie et de brutalité de la part de certains maris envers leurs femmes. Mais à la différence que l’habitant d’Ankofafa, dans sa colère folle contre son épouse, il a préféré dynamiter sa maison plutôt que de s’en prendre physiquement à elle. Mais pour un peu, le résultat a frôlé la catastrophe et on peut dire que la dame l’avait quand même échappé belle. En cause, l’homme qui avait pourtant l’habitude de telle prise de bec avec sa conjointe aurait été excédé par les vifs échanges verbaux qu’il a eus avec sa femme.
Le 2 octobre dernier, un spectacle similaire s’est poursuivi, mais qui s’est déroulé cette fois-ci à Nanisana. Là, un mari colérique a mis le feu à sa maison à la suite d’une violente dispute avec sa femme. Le comble pour cet homme, c’est qu’outre le fait que le drame a failli ruiner sa femme, la maison ne lui appartiendrait pas, mais plutôt à ses beaux-parents. Et comme un malheur ne vient jamais seul, une maison voisine de celle du couple en cause avait été également touchée par l’incendie.
Franck R.






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Editorial

  • De l’anticipation !
    La chaleur d’été frappe à nos portes. Le climat d’intersaison touche très prochainement à son terme. Période, mutation brutale du froid vers le chaud et vice-versa, où les personnes sujettes aux allergies saisonnières provoquant des difficultés respiratoires ou asthmes souffrent. Les petits enfants et les personnes âgées sont les premières victimes. Ils supportent mal le caprice du climat. De toute manière, la chaleur s’installe progressivement au grand plaisir des âmes sensibles et des frileux. L’entrée en lice du climat d’été annonce de fait l’arrivée incessamment de la période des pluies. Dès le mois prochain, les cultivateurs attendent, avec espoir, la tombée des premières pluies. Bien qu’il ne s’agisse pas déjà du début du « fahavaratra » proprement dit, c’est un phénomène naturel donnant le coup d’envoi aux premières brèches et un signe prometteur pour la saison culturale. Mais, qu’en est-il des travaux entrant dans le processus d’anticipation des effets destructeurs…

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